Au-delà des formules d’usage pour déclarer l’ouverture solennelle de l’année judiciaire, l’opportunité était surtout offerte pour rappeler les orientations du premier magistrat du pays et se conformer à leur esprit. Faire valoir cette notion de l’Etat de droit et des droits de l’homme se dégageait de l’allocution prononcée par la présidente de cour, Mohammedi Didouna, qui avait à l’occasion réitéré l’engagement d’un corps à poursuivre un processus de réformes et d’adaptation aux nouvelles exigences d’une société en mutation et de prise e charge des attentes des justiciables.
D’un ton déterminé, l’oratrice s’est longtemps attardée sur les différentes étapes de modernisation d’un système judiciaire pour évoquer également les ambitions quant à la matérialisation de cette Algérie Nouvelle. Une Algérie libre, indépendante et guidée par un esprit de justice et d’équité. Pour sa part, le procureur général près la cour de Sidi-Bel-Abbès, Naijaoui Djamel, a tout d’abord présenté un bilan des activités de cette instance pour relever le fort pourcentage d’exécution des jugements et situer cette attention accordée aux doléances du citoyen. Il n’a pas manqué à l’occasion de faire cette rétrospective sur les actions entreprises en direction de la numérisation d’un système de gestion et la mise à niveau structurelle de la cour. Et il faut dire que depuis quelques mois, une nette amélioration des prestations de services assurées est perçue par le justiciable qui demeure conscient de l’effort de réhabilitation consenti pour favoriser une proximité et rétablir une confiance à la suite notamment des derniers changements opérés au niveau du tribunal du chef-lieu.
A. B.