Dans certains cas, les premiers secours constituent les seuls soins dont une personne blessée peut avoir besoin. Dans d'autres cas, il peut être nécessaire de maintenir le patient en vie jusqu'à l'arrivée d'une ambulance pour le transporter à l'hôpital afin de recevoir les soins nécessaires. Sur ce sujet, Meriem Tadelaoui, présidente de l'Association nationale du secourisme humanitaire a souligné l'importance des premiers secours, comme acte important pour sauver des vies. Toute désirant évoluer dans ce domaine, se doit de poursuivre une formation dans le secourisme humanitaire. "Les premiers secours désignent l'assistance médicale immédiate, apportée à toute personne malade ou blessée, quelle que soit la gravité de la maladie ou de la blessure, afin de lui sauver la vie jusqu'à l'arrivée des secours ou d'une ambulance ", a-t-il précisé. Meriem Tadeloui explique que les premiers secours englobent un large éventail d'activités et d'interventions, allant du simple pansement au traitement d'affections mineures, en passant par la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). Les premiers secours ne nécessitent pas toujours l'intervention d'un expert ou d'une personne formée, ni l'utilisation d'équipements et de matériels spécifiques. Ils peuvent être dispensés par une personne connaissant le domaine, sans équipement spécifique, mettant en avant que les premiers secours sont un volet essentiel dans la vie de chaque individu, car une intervention rapide en cas d'urgence peut sauver la vie d'une personne blessée. Dans la plupart des urgences médicales, le temps est compté, et il est crucial d'agir rapidement. Dans ce sens, la première responsable de l'Association indique qu'une personne malade ou blessée peut ne pas survivre jusqu'à l'arrivée des premiers soins. De plus, le lieu de l'accident ou la localisation de la personne blessée peut être très éloigné, et les spécialistes mettront beaucoup de temps à l'atteindre. Dans de telles circonstances, si le patient ou la personne blessée est prise en charge par un professionnel qualifié ou d'une personne maîtrisant les gestes de base des réanimations cardiaques ou la réanimation cardio-pulmonaire, celui-ci pourra intervenir rapidement et sauver la vie de la personne. Elle rappelle aussi que la plupart des urgences médicales et des situations traumatiques impliquent des douleurs immédiates après la blessure, dans ces cas précis, si le patient ou la personne blessée est accompagnée d'un secouriste qualifié, celui-ci peut administrer des analgésiques pour soulager la douleur de la personne blessée. Tadelaoui a mis en valeur le rôle des personnes formées qui possèdent la compétence et la maîtrise nécessaires pour appliquer des méthodes spécifiques de soulagement de la douleur, telles que l’application d’une compresse froide sur une ecchymose musculaire, le versement d’eau glacée sur une brûlure et l’administration immédiate d’un analgésique à la personne blessée pour soulager la douleur. Quant à l'absence de premiers soins, elle peut être fatale. Même en cas de survie, la convalescence peut être prolongée faute de soins médicaux rapides. Par exemple, si une victime d'un accident de voiture saigne abondamment et ne reçoit pas les premiers soins nécessaires pour arrêter le saignement avant l'arrivée des secours, elle finit par perdre une quantité importante de sang, souffrir d'hypotension, d'un risque accru d'infection et potentiellement dangereux. Cela peut retarder la convalescence et laisser des séquelles modérées à graves. Une personne formée aux premiers secours arrête l'hémorragie et la convalescence est beaucoup plus rapide. Ce sont toutes ces considérations qui rendent la formation dans le domaine du secourisme, incontournable.
Z. G.
