Revue El Djeich : Préserver l’unité de la nation

La Journée nationale de l'Armée nationale populaire, célébrée le 4 août, était à la une de la revue El Djeich, dans son dernier numéro.

L’éditorial souligne que la Journée, instituée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, figure parmi les journées passées à l’éternité  dans l'histoire de la nation.
Il y est rappelé le rôle central joué par l'institution militaire dans le processus d'édification national, mais aussi dans la préservation de son unité et la défense de sa souveraineté. La déclaration du président de la République est soulignée puisqu’il y affirme que l'institution a suivi la voie de l’acquisition des sciences modernes et de la haute technologie militaire «qui en font une institution au diapason des derniers développements et innovations dans le domaine militaire qui ont accru son prestige et son respect dans la conscience de la nation».
L’éditorial note aussi l'affirmation du Général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, selon laquelle la décision de consacrer cette journée comme jalon important du parcours de la nation, s’inscrira dans l’histoire et sera célébrée par les générations comme une occasion de rendre hommage aux héros de l’Algérie indépendante. 
En retraçant les activités du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la revue explique qu’il a présidé la cérémonie de distinction des lauréats aux examens du baccalauréat et du Brevet d'enseignement moyen en leur remettant des médailles, des cadeaux et des récompenses financières.
Un titre en première page est aussi consacré aux unités d’élite en mettant en exergue un «entraînement spécial pour des missions de pointe».
Il est expliqué qu’avec l’apparition d’un nouveau type de guerre asymétrique, avec ce qu’elle comporte comme menaces dangereuses et imprévisibles, l’ANP est au diapason de ces mutations par la création de formations d’élite caractérisées par leurs hautes capacités humaines et matérielles et une force de dissuasion à toute épreuve. 
Un article mentionne qu’afin de mettre en relief les missions de ces unités spéciales relevant des différents commandements, la revue El Djeich s’est rendue dans certaines régions militaires, suivant, durant des mois, les étapes de formation, d’entraînement et de préparation, afin d’être témoin de la disponibilité optimale des personnels qui leur permet d’assurer efficacement leurs missions et faire face à ces menaces dans un environnement hostile et complexe.
La revue se penche aussi sur le détachement spécial d’intervention de la Gendarmerie nationale, sis à Mahelma, et placé sous l’autorité directe du commandant de la GN. «Nous y avons trouvé des personnels au complet, avec tous leurs équipements, prêts à intervenir à tout moment, sur ordre direct du commandant de la GN, pour faire face à tout risque pouvant constituer une menace sur la sécurité du pays ou du citoyen», informe le revue.
Cette dernière revient aussi sur les offensives du Nord-Constantinois (1955) qui «ont confirmé la mobilisation du peuple algérien autour de sa Révolution et la tenue du Congrès de la Soummam, en 1956, dans la région d’Ifri Ouzellaguen, venu affirmer l’ancrage de la Révolution sur la voie de la lutte armée ainsi que sa pleine maturité et l’approche de l’indépendance de l’Algérie».
 
A. M.
 
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L’édito de la revue El Djeich :
«Estime et reconnaissance»

Dans son numéro spécial du mois d’août, El Djeich a consacré son éditorial à la célébration du 2e anniversaire de la Journée nationale de l’Armée nationale populaire, instituée par le président de la République afin qu’elle figure parmi les journées «passées à l’éternité dans l'histoire de la nation», en reconnaissance du rôle «central» joué par l'institution militaire dans le processus d'édification nationale, mais aussi dans la préservation de son unité et la défense de sa souveraineté.
Intitulé «Estime et reconnaissance», l’article en question rappelle d’abord que cette date consacre la reconversion de l'Armée de libération nationale (ALN) en Armée nationale populaire, un certain 4 août 1962, et incarne «les plus hautes significations» de fidélité aux sacrifices de nos glorieux martyrs et de nos valeureux moudjahidine.
«Elle est aussi l’expression de la gratitude et de la reconnaissance pour la résistance et la résilience de leurs descendants au sein de l'ANP dans la défense de l'Algérie et la préservation du legs de leurs ancêtres. Le tout avec sincérité, dans l'accomplissement des missions qui incombent à chaque personnel de notre illustre institution, comme l’a souligné le chef de l’Etat, lequel ne cesse de louer le mérite, le courage et la bravoure de ses éléments mais aussi le haut degré de professionnalisme et la voie de la technologie et de la modernité qu’elle a choisie, qui en font une institution au diapason des dernières innovations dans le domaine militaire», écrit l’éditorialiste de la revue de l’ANP. Pour ce dernier, il ne fait aucun doute que la gratitude de la nation pour le rôle de l'Armée nationale populaire au cours de son «long» et «triomphal» parcours, parsemé de «réalisations» et de «sacrifices», tire sa source de la «relation existentielle profonde» liant le peuple à son armée et qui est «l’incarnation d’une cohésion légendaire» que «nul ne saurait rompre».
Et de poursuivre : «Ce lien qui s’est scellé et renforcé davantage par l’officialisation de cette journée pour qu’elle soit gravée dans l’esprit des générations successives, enregistre fièrement le parcours d'une Armée digne héritière d’une autre, en l’occurrence l’ALN née de la matrice d'une glorieuse et grandiose Révolution. Elle a libéré la terre et l'homme et apporté sa contribution, au lendemain de l'indépendance, aux côtés des autres institutions de la République, à l’édification de l'Etat en plusieurs étapes, jusqu'à atteindre le haut niveau qui est le sien aujourd'hui».
L’édito d’El Djeich se réfère également aux déclarations du Général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'ANP, qui voit en cette journée nationale de l’ANP un «jalon important» du parcours de la nation, qui s’inscrira, selon lui, dans l’histoire et sera célébrée par les générations comme une occasion de rendre hommage aux héros de l’Algérie indépendante.
Que ce soient ceux qui ont «fait don» de leur vie pour «préserver» la République ou ceux qui ont «consenti tous les sacrifices» pour que le pays reste «debout» face au terrorisme barbare et obscurantiste. L’institution de cette Journée par Tebboune traduit, aux yeux de Chanegriha, les significations les plus profondes de la «fidélité» et de la «reconnaissance» envers les sacrifices consentis par les personnels et les cadres de l’ANP ainsi que leur contribution «active», aux côtés des autres institutions de l’Etat, à la construction et au développement de l’Etat algérien indépendant et souverain.

Fidélité et reconnaissance

L’auteur de l’’édito assure par conséquent que les forces armées «ont été, sont et demeureront source de fierté pour la nation» et soutient qu’elles ne peuvent être autrement alors que l'Armée nationale populaire a connu, ces dernières années, un «important» développement à «différents» niveaux.
Il citera en particulier le domaine de la rénovation et de la modernisation des capacités du corps de bataille et la qualification de la ressource humaine, rappelant à ce sujet les résultats «qualitatifs» obtenus tant aux plans de la préparation au combat à travers les exercices démonstratifs avec munitions réelles, à l’instar de «Fadjr 2023» que celui de la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée et les nouvelles menaces sécuritaires. Il est question également de sa contribution «efficace» au renforcement et au développement de la base industrielle de notre pays qui a imprimé une «nouvelle» impulsion à l'économie nationale.
Dans cet éditorial, le journaliste s’attarde sur les éloges adressés à notre Armée à différentes occasions par le président de la République et qualifie ceci d’expression la «plus éloquente» de «l’enracinement» de la culture de la reconnaissance et de sa consécration en tant que «noble usage» dans la nouvelle Algérie qui a franchi des pas «significatifs» vers «davantage» de prospérité. «La nouvelle Algérie a également effectué un retour en force sur les scènes régionale et internationale, grâce à une action diplomatique inlassable et soutenue, ce qui a contribué à son retour à sa place naturelle dans le concert des nations, à l’image de l'élection récente de l'Algérie comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies», lit-on encore dans la revue de l’ANP. Cette dernière rappellera les principes immuables de l’Algérie, puisés des valeurs de sa glorieuse Révolution, dont le droit des peuples sous occupation à l'autodétermination, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, la non-ingérence dans les affaires des Etats, le non-alignement ainsi que son plaidoyer pour l’avènement d'un «nouvel» ordre mondial qui «préserve» le droit de tous les Etats au développement durable et à «jouir» de la prospérité, de la sécurité et de la stabilité.
Pour conclure, l’éditorialiste d’El Djeich considère que les résultats «positifs» obtenus à «tous les niveaux et domaines», en dépit de conjonctures internationales et régionales empreintes de «turbulences», y compris dans notre voisinage immédiat, prouvent que notre pays, qui «dispose de tous les facteurs» pour parvenir à une renaissance «globale», est en « passe d'atteindre les objectifs escomptés».
«Ces efforts et démarches exigent, plus que jamais, la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne pour parachever le processus d’édification d'une Algérie nouvelle, forte de son peuple et de ses institutions, y compris son armée républicaine qui demeure profondément attachée à l'accomplissement de ses missions constitutionnelles, en toutes circonstances et conditions», conclut l’article.

S. A. M.

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