
Il s’agit de projets entrant dans le cadre des grands projets structurants auxquels le président de la République accorde une importance particulière.
Le gouvernement s’est réuni hier sous la présidence du Premier ministre, Nadir Larbaoui. Le principal point à l’ordre du jour a été, selon un communiqué des services du Premier ministre, l’examen des avancées enregistrées dans la mise en œuvre du projet de phosphate intégré dans ses aspects industriel et de ligne ferroviaire minière l’accompagnant, deux projets s’inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour valoriser les ressources minières et le développement d’une industrie nationale à forte valeur ajoutée à même de garantir la complémentarité économique et de contribuer à asseoir la souveraineté économique et la sécurité alimentaire. Il s’agit de projets entrant dans le cadre des grands projets structurants auxquels le président de la République accorde une importance particulière. Pour rappel, le projet de phosphate intégré, lancé le 16 novembre 2024, consiste en l’extraction du phosphate de la mine de Bled-El-Hadba (wilaya de Tébessa) et la construction d’une usine de production et de transformation de fertilisants azotés et phosphatés à Oued El Kebrit (wilaya de Souk Ahras) de manière à produire de l’ammoniac, de l’acide sulfurique et de l’acide phosphorique, le tout accompagné par la réalisation, à travers des travaux de construction ou de modernisation, d’une ligne ferroviaire de 422 km entre Djebel Onk, autre mine de phosphate située pas loin de la mine de Bled-El-Hadba, et le port de Annaba. Le gouvernement a, de même, entendu un exposé au sujet de la carte scolaire en sa qualité d’instrument stratégique de planification visant à organiser la création d’établissements publics d’éducation et d’enseignement et leur répartition géographique harmonieuse et équitable de manière à assurer les meilleures conditions possibles de scolarisation des élèves à travers le territoire national. Il est utile de signaler, à cet effet, que de nouvelles infrastructures scolaires renforcent chaque année l’offre pédagogique nationale, fruit d’investissements constants de l’Etat en faveur de l’enseignement gratuit pour tous, conformément au caractère social de l’Etat algérien. Il est attendu, à ce titre, la livraison de nouvelles infrastructures en prévision de la prochaine rentrée scolaire. Par ailleurs, le gouvernement a entendu un exposé au sujet de l’état d’avancement de la mise en fonction des unités industrielles saisies suite à des décisions de justice définitives dans le cadre de la lutte contre la corruption. Ces unités ont été transférées au bénéfice d’organismes et d’entreprises publics et le point a été fait sur les mesures prises pour garantir la mise en exploitation de ces unités en application des orientations du président de la République. Le transfert de ces unités a pour objectifs la préservation des emplois et le renforcement du tissu industriel à travers une exploitation économique rationnelle. Dans le cadre du suivi continu de la mise en œuvre du programme de réalisation de la sécurité alimentaire, le gouvernement a entendu un exposé sur la situation de l’approvisionnement en eau potable et les mesures prises pour l’amélioration de ce service public parallèlement à l’augmentation de la production de l’eau potable grâce à l’exploitation graduelle des nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer et la réalisation de nombreux projets de raccordements et de transferts. Avec le début de la saison estivale, les besoins en eau potable sont en augmentation, d’où la nécessité de se préparer en conséquence, surtout que le président de la République a fait de la sécurité hydrique une priorité. D’autre part, le gouvernement a entendu un exposé sur la réintégration sociale des détenus au cours duquel ont été détaillés les différents mécanismes et formules dédiés à la prise en charge des détenus, à leur accompagnement et aux opportunités pour eux de poursuivre leurs études et formations d’une manière qui puisse assurer leur insertion sociale au sein d’une société sûre et solidaire. Il faut noter que la politique de réinsertion sociale des détenus par les études a donné des résultats encourageants. A titre d’exemple, sur 6.890 détenus ayant passé, en 2024, les examens du baccalauréat, 3.477 détenus l’ont obtenu, soit un taux de réussite de 63,43 %. Cette année, le nombre de détenus ayant passé le baccalauréat est de 7.244. Ils étaient également 5.059 détenus à avoir passé les examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM).
F. A.