Production de l’hydrogène vert : Sonatrach signe des accords avec des entreprises américaines

Dans le cadre des Journées scientifiques et techniques de Sonatrach organisées à Oran, le groupe pétrolier national a signé, avant-hier, un protocole d’accord avec la société américaine Hecate Energy Global Renewables et l’entreprise Tosyali Iron Steel Industry Algeria. L’objectif : développer un projet intégré de production d’hydrogène vert, à partir d’énergies renouvelables, destiné à alimenter l’industrie de l’acier. Ce partenariat portera, dans un premier temps, sur la réalisation d’études conjointes visant à évaluer la faisabilité, la rentabilité et l’adéquation du projet. Une seconde phase consistera au développement, proprement dit, d’un complexe de production d’hydrogène vert, utilisé dans la fabrication d’«acier vert». Le projet s’inscrit pleinement dans les stratégies nationales de promotion des énergies renouvelables et du développement de l’hydrogène, auxquelles contribue activement , dans le cadre de son ambitieux programme de transition énergétique. À terme, cette initiative permettra une utilisation plus rationnelle du gaz naturel et une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre. Dans un autre registre, l’Institut algérien du pétrole (IAP) a conclu un accord avec l’université de Boumerdès, visant à accueillir, dès la prochaine rentrée universitaire, une vingtaine d’ingénieurs en formation issus de la République du Congo. L’IAP assurera l’accompagnement administratif nécessaire à leur intégration, dans le cadre d’un partenariat bilatéral entre Sonatrach et la société pétrolière congolaise SNPC. Le programme de formation, centré sur les spécialités liées aux hydrocarbures, se déroulera à l’université de Boumerdès, tandis que les stages pratiques seront encadrés par Sonatrach dans ses installations industrielles. Cet accord s’appuie sur une convention-cadre antérieure signée entre l’université et le groupe pétrolier. Il prévoit également un rôle de médiation de l’IAP, pour la mise en œuvre de cycles de formation d’ingénieurs dans les domaines pétroliers. Cette coopération a été rendue possible grâce à une série de rencontres entre les représentants de Sonatrach, des ministères de l’Énergie, des Énergies renouvelables et des Affaires étrangères, ainsi que des responsables de la société SNPC, à la demande de cette dernière.

A. S.

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