
Chenine : «Le temps du chantage est révolu»
Le président de l’APN, Slimane Chenine, a condamné, jeudi dernier, la résolution du Parlement européen sur la situation des droits de l’homme en Algérie, à l’ouverture d’une séance plénière consacrée aux questions orales.
Il a affirmé que le Parlement européen est «désormais le symbole de la politique de deux poids deux mesures dans ses rapports diplomatiques». Il dénonce le fait que la même institution «s’adonne par procuration de forces et de lobbies bien connus, à des pressions, chantages et tentatives d'isolement de notre pays». «Le temps du chantage est révolu», a soutenu le président de l’APN rappelant que «l’Algérie n’a pas à recevoir de leçons de quiconque et que son peuple rejette le diktat d’où qu’il vient». La résolution s’ajoute, explique Chenine aux «aux tentatives incessantes visant à susciter des problèmes internes et de provoquer un désordre programmé à travers une exploitation insidieuse des réseaux sociaux». Dénonçant ces «velléités de ternir l’image de l’Algérie», le président de l’APN souligne que «derrière la résolution du Parlement européen se cache des forces qui nourrissent toujours le rêve d’atteindre notre Armée nationale populaire, garante de notre unité et de souveraineté et de cohésion nationale». De tels actes récurrents ont pour but, ajoute-t-il «d’amener l’Algérie à renoncer à des questions stratégiques et essentielles ainsi qu’à entraver les projets de développement civilisationnel». Il assure que «l’Algérie, forte de ces fondements et de sa libre et souveraine décision, est apte au leadership géopolitique dans le cadre d’une approche fondée sur la paix, le développement et la démocratie». «C’est cela la vision de l’Algérie nouvelle qui est déterminée à continuer, poursuit-il, à observer la réciprocité dans ses rapports, partant de sa conviction que le dialogue constructif repose sur des valeurs communément admises». «Nous demeurons pour le dialogue pour peu qu’il soit fondé sur le respect de notre souveraineté et notre indépendance nationale et qu’il préserve nos intérêts stratégiques», a-t-il insisté.
La politique du chantage est «définitivement enterrée par le Hirak béni du peuple qui a mis en échec la reproduction de la feuille de route concoctée par les laboratoires atlantistes», a t-il soutenu. Selon lui, la politique de chantage n’a abouti qu’aux «divisions régionales, aux guerres civiles et autres conflits ethniques ou idéologiques», a-t-il mentionné, non sans rappelé que la révision constitutionnelle garantit tous les droits et les libertés. «Ces acquis constitutionnels sont la consécration de la volonté populaire et le fruit de la glorieuse guerre de Libération et des luttes continues de notre peuple», a-t-il conclu.
Karim Aoudia