L'Algérie est à l'aube d'une transformation importante majeure de son système éducatif. Le gouvernement avait annoncé un programme ambitieux visant à intégrer massivement les tablettes numériques dans l'apprentissage des élèves du primaire.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions claires pour la généralisation de l'utilisation des tablettes numérique dans les écoles. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a émis une directive claire, les tablettes numériques qui équiperont prochainement les écoliers du primaire devront afficher un taux d'intégration locale d'au moins 70%. En mai dernier, lors d'une déclaration à Bouira, le ministre de l'Éducation nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a précisé que plus de 2 millions de tablettes seraient mises à la disposition des élèves à l'échelle nationale.
Une première étape majeure est prévue avant la rentrée scolaire, programmée aujourd’hui, avec la dotation en tablettes de la moitié des écoles primaires du pays. Le programme pédagogique algérien intégrant les tablettes vise à atteindre plusieurs objectifs essentiels. Le premier, et non des moindres, est d'alléger le cartable des élèves. Au-delà de cet aspect pratique, l'utilisation des tablettes est appelée à améliorer considérablement les conditions de scolarisation et la qualité de l'enseignement. À terme, l'ambition du gouvernement est de faire de l'école algérienne un modèle de modernisation et d'innovation grâce aux outils numériques. Cette vision ne se limite pas aux élèves. Des plateformes numériques ont déjà été déployées à cet effet, notamment pour les enseignants, les parents d'élèves, l'évaluation des acquis et la prise de rendez-vous pour l'authentification des diplômes. Ces outils à pour objectif de créer un écosystème éducatif numérique complet, facilitant la communication, la collaboration et le suivi des parcours scolaires. Pour le ministre de l'Éducation nationale, l'enjeu est clair : « alléger le cartable des élèves, mais surtout améliorer les conditions de scolarisation et la qualité de l'enseignement, et les adaptateurs au progrès numérique ».
Cette démarche s'inscrit dans une logique d'adaptation aux évolutions technologiques rapides de notre monde, afin de doter les jeunes Algériens des compétences nécessaires pour s'épanouir dans la société de demain. Pour accompagner ce déploiement massif, l'Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE) joue un rôle central. Mohamed Abbes Bourassi, Pdg de la société, a révélé que l'ENIE prévoit de produire deux millions de tablettes électroniques en 2025 pour équiper 8.800 établissements éducatifs. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a émis une directive claire, les tablettes numériques qui équiperont prochainement les écoliers du primaire devront afficher un taux d'intégration locale d'au moins 70%. Cette production nationale garantit non seulement l'autonomie du pays dans la mise en œuvre de son programme, mais elle contribue également au développement de l'industrie électronique locale et à la création d'emplois.
L'implication de l'ENIE est un signe fort de la volonté de l'Algérie de maîtriser l'ensemble de la chaîne de valeur, de la conception à la production, en passant par le déploiement des outils numériques éducatifs. C'est un engagement en faveur de la souveraineté technologique et de la construction d'un savoir-faire national dans un secteur stratégique. La généralisation des tablettes numériques dans les écoles algériennes est un projet audacieux et structurant. Il représente une étape importante vers la modernisation de l'éducation, l'amélioration des conditions d'apprentissage et la préparation des jeunes Algériens à un monde de plus en plus connecté.
M. M.
