- Sidi Bel-Abbès : Intérêt particulier pour le monde rural
- Annaba : Cap sur les métiers de l’agriculture
- Constantine : 5.171 nouveaux stagiaires au rendez-vous
- Sétif : Se rapprocher des opérateurs économiques
- Bechar : 102 spécialités
--------------------------------------------------------
La ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Hoyem Benfreha, a donné, dimanche à Oran, le coup d’envoi de la rentrée professionnelle de la session de mars, à partir de l’Institut national spécialisé chahid Saâd-Mohamed d’Es-Senia.
Le nombre de postes de formation offerts pour cette rentrée s’élève à 348.740, dont 140.562 par apprentissage, 97.573 en présentiel et 3.700 en formation à distance, en plus de 477 places pour les personnes handicapées.
Le secteur dispose de 4.081 nouveaux postes de formation en milieu rural, 23.293 au profit des femmes au foyer et plus de 13.000 dans les établissements privés. Le programme pédagogique englobe 409 spécialités pour les formations diplômantes et 126 pour les formations qualifiantes initiales. Ces spécialités couvrent 23 branches de la nomenclature professionnelle et des spécialités de formation professionnelle. «Nous accueillons dans les meilleures conditions les stagiaires afin qu’ils puissent être formés et être qualifiés pour le marché du travail», a déclaré la ministre qui a inauguré trois centres de formation et un institut spécialisé dans la daïra d’Es-Sénia.
Un accord de principe a été conclu avec le wali afin que l’offre de formation réponde aux besoins de la région dans le domaine de l’électrotechnique et de la maintenance industrielle. La ministre a fait savoir que des conventions ont été signées avec le ministre délégué chargé des Micro-entreprises afin de permettre aux jeunes qui lancent des micro-entreprises de bénéficier de formations dans la gestion financière, l’intendance et les relations avec les banques.
La durée de la formation dépend du profil des entrepreneurs. A une question sur le baccalauréat professionnel, la ministre a précisé qu’il s’agit d’un projet en cours d’étude. Le secteur de la formation d’Oran dispose de plus de 30 établissements.
A. S.
/////////////////////////////////
Sidi Bel-Abbès
Intérêt particulier pour le monde rural
C’est dans la commune de Caïd-Belarbi que le coup d’envoi de la rentrée professionnelle dans sa seconde session a été donné par le wali, accompagné d’une forte délégation, pour s’enquérir des conditions de déroulement de cette période de formation et s’entretenir avec les stagiaires venus des zones rurales pour la plupart.
L’opportunité était offerte effectivement au premier responsable de la wilaya pour insister sur la qualité de l’enseignement à dispenser et la qualification des jeunes apprentis à même de leur faciliter l’insertion et de répondre aux besoins du marché. Après les formules d’usage, l’accent a été mis sur les efforts fournis par l’Etat et traduits par la réalisation d’imposantes infrastructures formatives et la réception d’équipements modernes pour perfectionner davantage le programme pédagogique. Pour la seule wilaya de Sidi Bel-Abbès par exemple, pas moins de 21 établissements dont trois instituts à vocation nationale ont été construits pour encadrer 9.742 stagiaires dans différentes filières. Pour cette session, 3.944 élèves sont inscrits en mode résidentiel ou d’apprentissage en plus d’un effectif de 1.127 dans le cadre du perfectionnement et de la qualification. Un engouement sans précédent est manifesté pour ce cycle d’enseignement au vu de la diversité des filières dans l’agriculture, l’industrie, la transformation, le bâtiment et l’électronique.
Répondre aux besoins du marché et promouvoir une main-d’œuvre qualifiée sont les préoccupations principales affichées par les gestionnaires du secteur qui œuvrent sans relâche à la dynamisation et la perfection de la formation.
Une priorité désormais dans l’action du gouvernement pour donner de véritables assises à l’économie nationale et favoriser un savoir-faire.
A. B.
/////////////////////////////////
Annaba
Cap sur les métiers de l’agriculture
6.613 nouveaux stagiaires ont rejoint hier les établissements de la formation et de l’enseignement professionnels au titre de la seconde rentrée de l’année après celle du mois de décembre dernier. Le coup d’envoi symbolique a été effectué à partir du centre de formation professionnelle de Bouzaaroura, dans la commune d’El Bouni, en présence du wali, Djamel Eddine Brimi, et des cadres du secteur. Cette rentrée a été minutieusement préparée et marquée par l’organisation au début du mois d’un salon d’information sur l’importance de la formation par apprentissage. Quatre conventions de partenariat ont été signées entre la direction de wilaya de la Formation et de l’Enseignement professionnels et des institutions publiques lors de ce salon.
Il s’agit de l’entreprise nationale de construction de matériels et équipements ferroviaires (Ferrovial), de la chambre d’agriculture de la wilaya, de l’unité de construction navale relevant de la Marine nationale ainsi que de l’établissement de rééducation d’El Bouni. S’agissant de la convention paraphée entre le secteur et la chambre d’agriculture, celle-ci s’inscrit dans le cadre de la prise en charge des jeunes porteurs de projets des zones d’ombre en matière de formation sur les lieux, a indiqué le directeur de wilaya de la formation et de l’enseignement professionnels, Abdelkader Zebar, précisant à ce propos que ces localités reculées doivent bénéficier de toutes les commodités nécessaires. Cela permettra de fixer ces populations sur leurs terres, dans la perspective de s’occuper essentiellement de l’élevage bovin, l’apiculture et l’implantation d’arbres fruitiers.
Près de 7.000 places pédagogiques sont disponibles dans le secteur à l’occasion de cette rentrée, a fait savoir le directeur de wilaya. 134 spécialités, dont 11 nouvelles, réparties sur 17 branches professionnelles sont dispensées au niveau des instituts et établissements de la formation professionnelle. Il s’agit de l’entretien des routes, technicien en chimie, entretien des piscines, installation des réseaux de télécommunications, extraction d’huiles de plantes médicinales, lunetterie et conduite des engins de chantiers notamment.
Le secteur compte au total 12.453 stagiaires inscrits dans diverses spécialités parmi lesquels 6.742 apprenants en apprentissage, tandis que l’effectif des enseignants formateurs est de l’ordre de 572.
B. G.
/////////////////////////////////
Constantine
5.171 nouveaux stagiaires au rendez-vous
Le wali de Constantine, Ahmed Abdelhafid Saci, a donné hier, à partir du centre de formation professionnelle et d’apprentissage Lebsir-Salah d’Aïn Smara, le coup d’envoi de la rentrée de la formation professionnelle dans sa seconde session 2020-2021, qui a simultanément lieu dans les différents établissements du secteur répartis dans la wilaya. Cette reprise a enregistré l’arrivée de 5.171 nouveaux stagiaires toutes filières confondues, ce qui fait, avec les 6.313 stagiaires déjà inscrits, un total de 13.219 stagiaires ayant regagné les centres et instituts de la capitale de l’Est. Parmi les nouveaux arrivés, 456 seront formés à distance et 1.279 seront pris en charge au niveau d’entreprises privées, tandis que la formation par apprentissage, mode organisé en alternance entre l’établissement de formation et le milieu professionnel, se taille la part du lion avec 3.095 stagiaires, soit un taux de 58 %.
Cette rentrée est marquée par l’introduction de deux nouvelles offres : le contrôle de qualité des détergents et cosmétiques, dispensée en présentiel à l’INSFP Sidi-Mabrouk et sanctionnée par un brevet de technicien supérieur ainsi que
l’étude et la réalisation d’outillage, formation par apprentissage à l’INSFP du Khroub et à l’Entreprise nationale des matériels des travaux publics (ENMTP), également sanctionnée par un BTS. La délégation officielle a honoré, à cette occasion, un groupe de 17 stagiaires de la session de février 2020, avant de se rendre au siège de l’ENMTP, dans la même commune, afin d’inspecter les conditions dans lesquelles évoluent les 194 apprentis qui suivent leur formation.
Le réseau local de la wilaya consiste en 18 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), quatre instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP), une annexe relevant de l’INSFP du Khroub, et un centre régional d’enseignement professionnel à distance. Celui-ci sera bientôt renforcé par l’INSFP de Zighoud-Youcef, ce qui devra porter la capacité totale de la wilaya à 7.900 postes pédagogiques.
Issam B.
/////////////////////////////////
Sétif
Se rapprocher des opérateurs économiques
Répondre aux exigences de l’économie nationale avec des spécialités en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi et des programmes de formation adaptés aux spécificités et aux attentes de chaque région pour répondre aux opérateurs économiques locaux. C’est sous ce signe qu’est placée, cette année, la rentrée de la formation professionnelle dans la wilaya de Sétif. Cette rentrée, qui s’est tenue au CFP Feria-Kouider en présence du wali de Sétif, Kamel Abla, qui a présidé la cérémonie officielle, des autorités locales ainsi que des responsables et cadres du secteur, est marquée par l’accueil d’un nombre important de stagiaires et l’ouverture de spécialités qui s’inscrivent dans la dynamique que connaît ce secteur pour l’amélioration constante de la qualité de la formation. Pas moins de 16.387 stagiaires sont en formation dans les établissements du secteur qui compte aujourd’hui 53 établissements dont 27 CFP, 5 instituts nationaux spécialisés de la formation professionnelle, 2 instituts de l’enseignement professionnel et 17 écoles privées agréées sur le territoire de cette wilaya connue pour être un pôle économique important.
Des modes de formation qui consacrent une fois encore une place privilégiée à l’apprentissage, qui détient la part du lion avec 8.251 stagiaires, au moment où la formation résidentielle accueille 3.384 stagiaires dont 1.463 filles. La formation en milieu rural, celle de la femme au foyer ainsi que les formations en milieu carcéral, à distance ou conventionnées ne sont pas sans susciter l’intérêt des responsables de ce secteur. Le wali, après la lecture par un cadre du secteur du message de la ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, n’a pas manqué de réitérer ses orientations tendant à «adapter la dynamique de la formation aux besoins locaux et établir la nécessité de se rapprocher d’avantage des industriels et des opérateurs économiques de la wilaya». Il dira l’impact produit par «une formation à la carte» pour améliorer les chances de placement de tous ces jeunes au terme de leur formation et appellera les responsable du secteur à œuver dans «un suivi constant de tous les jeunes sortants et établir pour chaque stagiaire un fichier qui puisse nous permettre de connaître la situation de chacun au terme de sa formation». «C’est un challenge que nous avons à charge de gagner», a ajouté le premier responsable de cette wilaya qui a particulièrement insisté sur le strict respect du protocole sanitaire. La cérémonie sera également marquée par l’intervention du directeur de wilaya de l’enseignement et de la formation professionnels.
F. Zoghbi
/////////////////////////////////
Bechar
102 spécialités
La formation en résidanat compte, à elle seule, pour cette nouvelle rentrée professionnelle 2021, 2.281 inscrits, dont 1.182 filles, sur les 1.770 offres de formation proposées par les différents centres de la wilaya, soit un taux d’occupation de 120%. Sur les 102 spécialités diplômantes assurées par les 31 établissements et les 12 internats d’une capacité de 960 lits qui garantiront pour cette nouvelle rentrée 6.000 offres de formation à travers 4 instituts nationaux de formation professionnelle d’une capacité de 1.200 places pédagogiques, 16 CFPA avec 3.775 places pédagogiques, 3 annexes de 400 places, 7 centres spécialisés de 525 places et 1’institut de formation à distance, ce sont les formations en résidanat, en apprentissage et en cours du soir qui comptent le plus de demandeurs (4.578 stagiaires dont 2.437 filles), alors que le créneau de la femme au foyer, celui des établissements pénitentiaires et privés comptent 852 inscrits (dont 364 filles) dont la formation est bien entendu gratifiée par un diplôme de capacité. Le centre de formation professionnelle Zaoui-Mohamed, l’un des plus anciens de la commune de Béchar, compte à lui seul 548 inscrits dont 190 filles, dans les 180 places pédagogiques proposées en résidanat et 348 en apprentissage.
Ramdane Bezza
