
Le coup d’envoi de la rentrée de la formation professionnelle, session d'octobre 2021, a été donné, mercredi depuis Timimoun, par le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine Merabi.
La cérémonie s’est déroulée au niveau de l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle Chahid Moussa-El-Berka, inauguré, à ce titre, par le ministre.
L’INSFP Moussa-El-Berka dispose de 300 places pédagogiques et d’une capacité d’hébergement de 120 lits et de restauration de 120 repas. Il accueille 155 stagiaires en mode résidentiel (dont 99 filles) et 197 autres en apprentissage (dont 85 filles).
M. Merabi a salué les efforts déployés par les travailleurs du secteur pour assurer de bonnes conditions de déroulement de la nouvelle année de la formation, en cette conjoncture exceptionnelle imposée par la pandémie de Covid-19. Cette rentrée coïncide, a-t-il ajouté, avec l’adoption, par les deux chambres du Parlement, du Plan du gouvernement qui prévoit une amélioration de la qualité de la formation et de l’enseignement professionnels, à travers une mise en adéquation de la formation aux exigences et besoins du secteur économique.
Le ministre a évoqué, en outre, l’introduction de sections d’excellence dans les métiers de la construction, l’agriculture, l’industrie et les technologies de l’information et de la communication, en plus de consolider les mécanismes de concertation intersectorielle en vue d’accroître l’employabilité et de développer la formation professionnelle continue.
La Maison de l’accompagnement : un mécanisme efficace
En marge du lancement de la nouvelle année de la formation professionnelle (session d’octobre), Yacine Merabi a affirmé, lors de la visite d’une exposition à l’Institut national spécialisé de la formation professionnelle Moussa-El-Berka, que la Maison de l’accompagnement constitue un «mécanisme efficace pour valoriser le produit de la formation et son intégration dans le tissu économique national».
M. Merabi a mis en avant la mission de cet organisme dans l’accompagnement des promus des établissements de la formation professionnelle, pour les insérer professionnellement et contribuer au développement de l’économie nationale, dans divers segments et services.
Le ministre a invité aussi les femmes au foyer en formation à mettre à profit l’information numérique, pour promouvoir et commercialiser leurs produits à l’échelle mondiale, comme cela se fait dans d’autres pays.
Il a également mis l’accent sur l’exploitation optimale des moyens de communication, pour valoriser les efforts du secteur ayant contribué largement au développement de divers secteurs d’activités.
Cette visite de travail dans la wilaya de Timimoun a été mise à profit par le ministre, pour prendre connaissance des préoccupations des jeunes promoteurs de microprojets, liées notamment à la disponibilité des matières premières et à l’obtention de projets de développement, notamment suite à la conjoncture induite par la pandémie de Coronavirus.
Le ministre a rassuré ces jeunes de la disposition de ses services à être aux côtés des promus du secteur de la formation, pour faire développer leurs projets et leur micro-entreprises.
Au terme de sa visite de travail, M. Merabi a inspecté le centre de la formation professionnelle Dine- Slimane (défunt moudjahid), où il s’est enquis des conditions de formation des stagiaires, ainsi que le siège de la direction locale du secteur, qui a bénéficié de travaux d’aménagement.
la wilaya de Timimoun compte actuellement 4.310 stagiaires, 1.960 places de formation sont offertes, dont 435 en mode résidentiel, 470 en apprentissage, 180 en milieu rural et 355 postes de formation pour la femme au foyer.
Deux nouvelles spécialités ont été introduites pour cette session, l’une concernant la culture des plantes aromatiques et médicinales, et l’autre l’édition.
La wilaya de Timimoun compte sept établissements de la formation professionnelle d’une capacité de 1.650 places, dont six centres de formation et d’apprentissage, un INSFP, sept annexes et six sections détachées en milieu rural, en plus d’un établissement privé agréé.
Synthèse R. N.
//////////////////////////////////
Des débouchés pour les stagiaires
Des conventions de partenariat ont été signées, mercredi à Timimoun, entre le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels, et d’autres secteurs d’activités et entreprises économiques, en présence du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi. Les conventions ont été signées entre la direction de wilaya de la formation professionnelle, et celles des secteurs de la Culture et du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi qu’avec des entreprises économiques opérant dans la région, en coordination avec la direction de l’emploi. Pour ce qui concerne celle conclue avec le secteur de la Culture, la convention prévoit la formation dans le domaine cinématographique, surtout que la région constitue un espace favorable pour l’inspiration et la production cinématographique. Celle signée avec la direction du Tourisme, de l’Artisanat et du Travail familial et visant à valoriser la dimension touristique de la région du Gourara porte, notamment sur la formation d’une main-d’œuvre qualifiée dans la gestion hôtelière, la promotion de l’artisanat et le guide touristique. Les conventions signées avec les entreprises économiques ont pour but d’ouvrir des opportunités de formation aux jeunes dans des segments d’activités leur permettant de souscrire à des emplois dans les établissements industriels opérant dans la région, notamment dans le secteur de l’Énergie.
//////////////////////////////////
Annaba
De nouvelles spécialités
Pas moins de 5.820 nouveaux stagiaires, parmi lesquels 2.900 apprenants sous la formule de l’apprentissage, ont rejoint, mercredi, les établissements de formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya d’Annaba. Le coup d’envoi symbolique de cette rentrée a été effectué à partir du centre de formation et d’apprentissage de Berrahal, en présence du secrétaire général de la wilaya, Salim Harizi, et les cadres du secteur. S’agissant des nouveautés, le secteur a enregistré, cette année, de nouvelles spécialités dispensées à travers les différents centres et instituts de la formation professionnelle, a fait savoir le directeur de wilaya, Abdelkader Zebar. Parmi les nouvelles spécialités, il y a lieu de citer «voiries et réseaux divers», «conducteur de travaux publics» et «chimie industrielle». Le même responsable estime que l’objectif du secteur, qui consiste à avoir le maximum de stagiaires en apprentissage, a été réalisé. Le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels compte 8.300 stagiaires reconduits et 155 spécialités proposées pour cette session, répartis sur 19 branches professionnelles. La totalité des apprenants sont répartis sur 12 centres de formation professionnelle et d’apprentissage et deux Instituts nationaux de formation professionnelle. Toutes les dispositions ont été prises, pour permettre aux apprenants de rejoindre leurs ateliers dans de bonnes conditions. B. G.
//////////////////////////////////
Sétif
Former pour les besoins réels du marché
La rentrée, effectuée mercredi à partir de l’Institut national spécialisé Yaïche-Abdelkader, en présence des autorités de la wilaya, a été marquée par la signature de 52 conventions de partenariat avec des opérateurs économiques et des organismes d’insertion professionnelle. Ces conventions, qui viennent s’ajouter aux 30 déjà signées, cette année, portent sur les secteurs du tourisme et de l’hôtellerie, du commerce, du bâtiment et travaux publics, la transformation du plastique, l’informatique et l’énergie solaire. Elles s’inscrivent dans une optique de formation à la carte et répondent aux nécessités de la formation continue, la prise en charge de la formation par apprentissage et l’immersion professionnelle des enseignants du secteur. Cette démarche adapte le plan de formation aux besoins réels du marché de l’emploi et porte sur une insertion professionnelle en fin de cursus, grâce aux dispositifs mis en place. «Notre plan de formation est axé sur les secteurs qui ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée, avec 11 nouvelles spécialités : gestion et transformation des déchets, énergie solaire, agriculture, industrie, travaux publics. Ce choix, qui répond aux spécificités de la wilaya et aux besoins exprimés par les jeunes et les employeurs, s’est traduit par une forte adhésion des stagiaires.»
Anis Belamri, qui poursuit sa formation dans la spécialité «Développement Web Multimedia», ne cache pas l’intérêt qu’il porte à cette nouvelle approche : «Ces spécialités s’inscrivent dans un contexte qui permet à la fois de se former et de construire son projet.»
10.455 nouveaux inscrits sont venus renforcer le potentiel de formation porté à 21.332 stagiaires dans les 54 établissements d’enseignement.
F. Zoghbi
//////////////////////////////////
Bordj Bou-Arréridj
S’adapter aux besoins de l’économie
Le secteur de la Formation professionnelle a effectué, mercredi, sa rentrée sous le signe de la qualité. En gagnant ce pari, il peut accomplir sa mission essentielle dans la société, à savoir la mobilisation d’une main-d’œuvre qualifiée.
La formation professionnelle, qui représente un débouché important pour les jeunes, est aussi un vecteur de développement local puisqu’il offre une possibilité intéressante pour la lutte contre le chômage et même la création de micro-entreprises nécessaires pour la satisfaction des différents besoins de la population à travers l’orientation des sortants du secteur dans cette optique.
Dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, qui a connu une dynamique certaine en matière d’investissement, la formation professionnelle est perçue comme un appoint stratégique de l’appareil de production existant.
Ce qui explique l’intérêt accordé à cet événement qui entre dans le cadre de la valorisation de la main-d’œuvre nécessaire pour le fonctionnement de cet appareil.
Autorités locales mais aussi cadres de l’exécutif et même le mouvement associatif ont assisté à la cérémonie officielle de lancement de la formation dans toutes les structures de la wilaya.
Le wali de Bordj Bou Arreridj, M. Mohamed Benmalek, qui a présidé cette cérémonie, a tenu également à rappeler les efforts consentis par l’Etat pour la promotion du secteur qui est à la base, selon lui, de tout développement. Le wali de Bordj Bou Arreridj, tout en soulignant que la rentrée de cette année se déroule dans un contexte particulier marqué par la propagation de la pandémie de coronavirus, a insisté sur la généralisation de l’accès au secteur à tous les habitants de la wilaya et plus particulièrement ceux qui résident dans les zones d’ombre, annonçant dans ce cadre l’ouverture de plusieurs sections déléguées dans ces zones éloignées et défavorisées.
Le premier responsable de la wilaya, qui a mis en exergue la priorité accordée au développement de l’investissement qui crée de la richesse et des emplois, a évoqué la nécessité pour le secteur de répondre aux attentes des opérateurs économiques.
Il a fait état à cet effet de l’adoption de nouvelles spécialités pour assurer l’adéquation entre les offres de formation et les besoins du marché de l’emploi.
La directrice de la formation et de l’enseignement professionnels au niveau de la wilaya, Mme Fouzia Aboud, qui a rappelé que le secteur compte 21 structures publiques dont 3 instituts nationaux et 8 écoles privées, a précisé que l’offre de formation tourne autour de 6.480 places pédagogiques, dont la majorité, soit 5.400 places, a-t-elle dit, est pourvue par le secteur public.
La responsable du secteur, qui a déclaré que les formes de formation les plus prisées sont respectivement l’apprentissage et le résidentiel avec 1.649 places pour la première et 1.113 pour la seconde, a affirmé que plusieurs catégories de la société peuvent bénéficier des services du secteur.
Elle a cité les femmes au foyer, les sections rurales, les travailleurs qui veulent améliorer leur niveau et même les pensionnaires des établissements pénitentiaires. 1.140 places sont réservées aux membres de cette catégorie pour les aider à s’intégrer dans la société une fois sortis de ces établissements, a-t-elle indiqué.
Mme Fouzia Aboud, qui a évoqué l’important travail accompli par ses services pour sensibiliser les jeunes quant à la nécessité d’apprendre un métier, a évoqué par la même occasion les conventions signées avec les différents secteurs pour à la fois adapter le contenu de la formation, accueillir les stagiaires et faciliter l’emploi de sortants. Notons que 25 pour cent des placements enregistrés par les services de l’emploi ont été consacrées à ces sortants. Les diplômés de la formation professionnelle ont créé également 180 micro-entreprises cette année selon les chiffres avancés par les mêmes services.
Pour rappel, une maison d’accompagnement et d’intégration a été créée au niveau de l’institut national de formation professionnelle des frères Chettouh pour faciliter l’orientation des stagiaires vers ce débouché.
F. D.
//////////////////////////////////
Béjaïa
Une année prometteuse
L’ouverture de l’année de la formation et de l’enseignement professionnels 2021/2022 dans la wilaya de Béjaïa s’est déroulée mercredi au niveau du centre de formation professionnelle et d’apprentissage Saïfi-Zineb d’Ihaddadène en présence des autorités de la wilaya, des stagiaires et apprenants des différentes spécialités enseignées. Cette cérémonie a été organisée avec un effectif sortant de 8.242 répartis entre 3.063 stagiaires dont 1.260 filles pour la formation diplômante, 681 stagiaires pour la formation résidentielle, 1.974 en formation d’apprentissage, 196 apprenants pour la formation passerelle et 218 stagiaires pour les écoles agréées. La formation qualifiante englobe 5.179 stagiaires dont 2.065 filles. De nouvelles spécialités sont annoncées cette année dans l’étude économique de construction, le contrôle de qualité des matières plastiques, l’environnement, les banques, l’entretien des parcs et jardins et la spécialité de l’extraction des huiles essentielles des plantes médicinales, aromatiques et condimentaires. Le secteur de la formation professionnelle compte 32 établissements de formation dont 5 instituts nationaux spécialisés de la formation professionnelle (INSFP), 23 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA). Ces établissements ont une capacité d’accueil de 9.000 places pédagogiques avec 1.460 places d’internat et 3.490 places en demi-pension. Le nombre de spécialités dispensées en mode résidentiel, réparties en 14 branches, est de 49 spécialités. Le mode apprentissage compte 107 spécialités réparties en 20 branches, alors que le nombre de sections en formation résidentielle s’élève à 176 spécialités.
M. Laouer
//////////////////////////////////
Tizi Ouzou
Répondre aux besoins locaux
14.494 postes de formations diplômantes sont offerts par la direction de wilaya de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Ainsi, 94 spécialités en mode résidentiel et 44 en formation qualifiante seront dispensées, en plus de nouvelles autres spécialités : peinture en époxy, façadier, hôtellerie-restauration/option service en restauration, élevage aquacole. Le nombre d'inscrits est de plus de 6.200. Le wali, Djilali Doumi, qui a présidé au CFPA de Tizi-Ghenif le coup d'envoi de cette rentrée professionnelle, a relevé le manque d’équilibre dans l’implantation des centres et instituts de formation et partant de ce constat, il a exhorté le responsable local du secteur à redoubler d’effort pour arracher des projets de réalisation de centres et instituts de formation dans les localités dépourvues ou moins dotées, comme le Sud de la wilaya. Le wali a en outre instruit le même responsable d’ offrir plus d’opportunités d’insertion aux diplômés sortants et une meilleure prise en charge des élèves de 3e AS des instituts de formation spécialisée. Cette rentrée a été marquée par la signature de cinq conventions de partenariat avec les directions de la Culture, la conservation des forêts et des services agricoles, la chambre des arts et métiers ainsi que la Confédération algérienne du patronat pour l’ouverture de formations aux métiers de la restauration des sites et bâtiments historiques, la prise en charge des besoins de la direction de la Culture et des Arts en formation continue, les besoins en formation exprimés par les populations des régions touchées par les récents incendies de forêt, proposition d’une offre de formation à la carte (ouvrier agricole, bûcheron, forestier, démascleur de liège) ainsi que l’insertion des sortants de la formation et de l’enseignement professionnels, l’accompagnement des porteurs de projets dans l’artisanat et l’identification des postes de formation en apprentissage .
Bel. Adrar
//////////////////////////////////
Sidi Bel-Abbès
Loin d’être un palliatif à l’échec scolaire
«C’est en fonction des besoins économiques de la région que l’approche de la formation professionnelle a été élaborée pour promouvoir une main-d’œuvre et répondre aux urgences signalées dans les secteurs d’activité». C’est en ces termes que la directrice de la formation et de l’enseignement professionnels de la wilaya s’est prononcée à l’occasion du coup d’envoi de cette rentrée avec 7.124 postes pédagogiques.
Dans la gestion et l’économie de l’eau, l’entretien des réseaux d’assainissement, le traitement des déchets et ordures ménagères, ces spécialités sont de nature à venir en support pour l’amélioration des prestations de services et participer à la qualification du personnel du secteur de l’hydraulique. La singularité de cette édition ne peut évidemment occulter l’effort en direction de la formation des autres stagiaires dans le domaine agricole, principale vocation de la wilaya.
Une nouvelle conception de la notion de la formation professionnelle qui doit être désormais ouverte sur le marché national et être à l’écoute des préoccupations en matière de main-d’œuvre notamment. Se débarrasser d’un cliché autrefois collé à la peau pour assimiler ce secteur à un entonnoir absorbant l’échec scolaire, demeure une priorité des gestionnaires du département pour une valorisation du cycle de la formation au service du développement.
Le wali a insisté longuement, dans son allocution d’ouverture, sur son importance dans le processus de renouveau engagé par le président de la République pour l’utilisation des ressources humaines du pays. L’effectif pour cette rentrée s’élève à 5.231 nouveaux stagiaires.
A. B.