De notre correspondante à Ouargla : Ghellab Chahinez
Le thème de la gestion médiatique en temps de crise a fait objet d'une session de formation au profit des officiers chargés de la communication au niveau des Directions de la Protection civile de la région du Sud-est. Cette première initiative s’est déroulée à Ouargla du 16 au 19 janvier en cours.
Un évènement ou catastrophe peut engendrer une situation de crise. Dans tous les cas, la façon de communiquer détermine fortement l’impact qu’aura la crise sur la réputation de l’entreprise. Quelle posture de communication adopter et dans quels cas ? Comment assurer la meilleure gestion de crise possible et quelle stratégie choisir ?
Pour mieux gérer une telle situation et savoir réagir face aux médias, une session de formation a été organisé par la DGPC. Elle vise à améliorer les capacités des chargés de communication dans le traitement de l’information et leur apprendre à maitriser les méthodes et techniques de communication pour se prémunir et gérer une situation de crise.
Communiquer lors d’une grande catastrophe n’est pas une mission simple ou facile pour les services de la Protection civile. Les risques de désinformation et de manipulation de l’information augmentent en temps de crise. Les menaces posées par le désordre informationnel s’intensifient et la nécessité de les prévenir et les contrer devient plus pressante, a expliqué le capitaine Nassim Bernaoui, sous-directeur des statistiques et de l'information à la DGPC.
L’exigence de professionnalisme et de rigueur dans le contrôle des informations diffusées est d’autant plus grande en temps de crise et les cadres de communication doivent être conscients de la responsabilité accrue qu’ils doivent assumer pleinement. Ils doivent donc fournir à la population une information en temps réel, précise, complète et de qualité. Les médias doivent remplir cette fonction clé à tout moment, mais elle est encore plus importante en temps de crise, a souligné notre source.
C. G.