Pour briser le silence sur le génocide à Ghaza : Quinze partis politiques s’unissent

La réunion tenue hier au siège du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à Alger, rassemblant les chefs et représentants de 15 formations politiques, s’est déroulée dans une atmosphère d’une gravité solennelle, et d’une indignation profonde face à la tragédie humanitaire en Palestine.
L’ambiance était marquée d’emblée, par une tension palpable, "née de la conscience aiguë de l’ampleur du génocide en cours, et de la famine dramatique qui afflige la population palestinienne", exacerbée par ce qui fut unanimement dénoncé comme "la passivité irresponsable, et l'inertie coupable des institutions internationales".
Les discours dénonçaient sans détour "la politique d’extermination et de famine orchestrée contre le peuple palestinien". Les partis ont, dans ce sillage, exprimé "avec force et clarté" leur "dénonciation sans compromis du massacre systématique".
Les représentants des formations politiques présentes, preuve de l’engagement moral transcendé en parole, déclarent "nous sommes les témoins d’un crime planifié, d’un génocide documenté auquel le silence international jette un voile complice". Cette affirmation s’appuie sur des rapports d’experts internationaux et des constats accablants d’organisations humanitaires, soulignant "la volonté délibérée de détruire non seulement des vies, mais aussi les moyens de survie du peuple palestinien".
La critique envers les institutions onusiennes, notamment le Conseil de sécurité, a été particulièrement virulente : "l’inaction coupable de ces organes censés garantir la paix et protéger les droits humains, alors qu’ils ferment les yeux devant la brutalité et l’inhumanité, d’une politique de siège qui prive une population entière de nourriture, d’eau, de soins médicaux, exacerbant ainsi une crise humanitaire sans précédent».
Cette condamnation "d'une faillite morale, politique et humaine", met en exergue l’incohérence flagrante d’un droit international appliqué avec "une sélectivité scandaleuse", laissant entrevoir une politique à géométrie variable dont les victimes en Palestine en paient le prix le plus lourd.
Les leaders des partis ont également insisté sur la notion de "famine comme arme de guerre", qualifié de "méthode cynique" visant à affaiblir, à dominer et à exterminer en privant délibérément les populations des ressources vitales.

T. K.

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