Peu avant l’ouverture des travaux du Sommet arabo-islamique d’urgence : réunion tripartite Algérie-Tunisie-Libye à Doha

Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a rencontré, ce lundi à Doha, avant l’ouverture du Sommet arabe islamique extraordinaire, ses homologues tunisien et libyen.

«Avant l’ouverture des travaux du Sommet arabo-islamique d’urgence s’est tenue une réunion tripartite algéro-tunisienne-libyenne réunissant  Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines,  Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger de la République tunisienne, ainsi que  Taher Al-Baour, ministre chargé de la Gestion des affaires du ministère des Affaires étrangères de l’État de Libye», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

«La rencontre a été consacrée au suivi et à l’évaluation des progrès réalisés dans le processus de renforcement de la coopération tripartite, dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions du dernier sommet ayant réuni les dirigeants des trois pays », a ajouté la même source, soulignant qu’«elle a également constitué une occasion d’échanges et de coordination autour des principales questions d’actualité aux niveaux arabe et maghrébin».

À rappeler qu’une réunion similaire s’était tenue au mois de mars dernier, regroupant ces trois mêmes ministres, peu avant l’ouverture des travaux du Sommet arabe extraordinaire au Caire (Égypte).

La première réunion consultative des dirigeants de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye, les présidents Abdelmadjid Tebboune, Kaïs Saïed et Mohamed Younes El-Menfi, s’est tenue le 22 avril 2024 à Tunis.

Un sommet durant lequel les trois dirigeants ont, entre autres, réaffirmé leur conviction commune quant à «la nécessité d’unifier les positions et d’intensifier la concertation et la coordination pour renforcer les facteurs de sécurité, de stabilité et de développement dans toute la région et accroître sa résilience face aux mutations régionales et aux crises internationales successives d’ampleur, dont les répercussions ne peuvent être affrontées par aucun pays individuellement».

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