De nombreuses personnalités du monde arabe, journalistes, diplomates, écrivains, académiciens et chercheurs sont présentes à Oran pour participer au Forum Arabe Intergénérationnel. Approchés par El Moudjahid, ils ont bien voulu répondre aux questions du journal sur leur participation, leurs attentes et propositions.
Sami Kleib, journaliste et écrivain libanais : «L’Algérie a la crédibilité historique et populaire pour réunir les Arabes»
Le célèbre journaliste libanais, connu pour ses nombreuses émissions politiques sur les télévisions arabes, estime que l’Algérie jouit d’un capital considérable de crédibilité politique et historique qui lui permet de jouer un rôle prépondérant dans l’établissement d’une passerelle permanente de dialogue, d’échanges et de concertation entre les sociétés civiles arabes.
«Avec toutes les catastrophes qui secouent actuellement le monde arabe, l'Algérie réussit à réunir les pays arabes et à relancer un projet. On ne peut espérer mieux en ces temps difficiles, car l'Algérie a la crédibilité historique et populaire pour réunir les Arabes sur son territoire. Je pense que si l'on se base maintenant sur un projet de relance politique ou économique, et même technologique, nous pouvons faire quelque chose, et c’est là une excellente initiative. Personnellement, je suis à chaque fois ravi de venir ici. Nous sommes fiers d’un pays comme l’Algérie, de son histoire et de son présent aussi. J’ai suivi un peu la politique algérienne, lors des «incendies» arabes, panarabes et interarabes, face auxquels l’Algérie a toujours joué le rôle de pompier, que ce soit au plan politique ou sécuritaire. C’est pourquoi, nous, en tant que journalistes, intellectuels ou politiques, avons beaucoup d’espoir de voir l’Algérie relancer ce projet panarabe qui, je l’espère, va réussir», a-t-il affirmé.
Concernant l’opportunité d’un forum arabe intergénérationnel, le présentateur de l’émission «Louabat El Oumam», sur la chaîne El Mayadine, se dit ravi de prendre part à une initiative singulière et unique en son genre dans le monde arabe. «Pour relancer le projet panarabe, il est essentiel de s’appuyer sur la société civile, c’est pourquoi je pense honnêtement que c’est un projet courageux et ambitieux, et j’espère que nous allons le réussir», a-t-il ajouté.
Amel S.
