Un colloque national en hommage à Ahmed Ben Bella : un homme d’État et symbole historique

13 ans après la disparition d’Ahmed Ben Bella, la wilaya de Tlemcen a rendu un hommage appuyé au premier Président de l’Algérie indépendante, l’une des figures majeures de la Révolution algérienne, à travers l’organisation, hier, d’un colloque national, sous le thème de «Ahmed Ben Bella… Enjeux et vérités».

Pensé comme un espace de mémoire, d’analyse historique et de réflexion sur les enjeux contemporains, cet événement a mis en lumière la portée du parcours d’un homme dont l’engagement a largement dépassé les frontières nationales, pour s’inscrire dans une dimension universelle.

En présence de Mahdia Ben Bella, fille du défunt, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit a rappelé l’héritage historique et militant laissé par cette figure nationale et sage de l’Afrique, et mis en exergue ses contributions majeures à la diffusion de la culture de la libération, son soutien constant aux mouvements d’indépendance en Afrique et en Amérique latine, ainsi que son rôle dans l’élaboration de nouvelles formes de résistance, face au colonialisme fondé sur la spoliation des terres, l’atteinte à la dignité humaine, l’asservissement des peuples et le pillage des richesses. Abdelmalek Tacherift a souligné que l’organisation de ce colloque s’inscrit dans l’intérêt particulier accordé par le président de la République à la question de l’écriture de l’histoire, de sa transmission aux générations montantes et de la valorisation des symboles de la Nation.

«La commémoration des figures nationales et la mise en valeur du parcours du Président Ben Bella prennent tout leur sens dans cet édifice historique qu’est le Musée régional du moudjahid, désormais baptisé du nom du colonel Ben Haddou Bouhadjar Othmane, dit Si Othmane, en témoignage de la fidélité de l’Algérie à ses hommes loyaux», a-t-il déclaré.Une exposition historique consacrée au moudjahid et Président défunt Ahmed Ben Bella a été organisée sous le thème «Les amis de la Révolution algérienne à travers Ahmed Ben Bella».

A. M.

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