
Le Rassemblement national démocratique tiendra, aujourd’hui et demain, son 7e Congrès, avec en point de mire les prochaines échéances électorales prévues en 2026.
L’occasion donc, pour le RND, d’affûter ses armes, d’autant que ce rendez-vous constitue, aux yeux de ses dirigeants, une étape «décisive» dans le processus de relance, de restructuration et de développement du parti, mais aussi d’unifier les rangs en vue de répondre aux aspirations de ses militants, comme l’a souligné Belkacem Djir, de la cellule communication, joint hier par téléphone. On attend, à cette occasion, quelques 2.300 congressistes, qui seront au rendez-vous et débattront, deux jours durant, de plusieurs questions d’actualité nationale et internationale. Selon la même source, 60% des participants seront des jeunes, alors que les femmes seront représentées à hauteur de 15%. «C’est un choix assumé par le parti de donner la part belle à ces catégories de la société, comme recommandé, d’ailleurs, par le président de la Républiques, dont nous avons toujours soutenu le programme», a précisé le même responsable. L’occasion sera donc mise à profit, lors du 7e Congrès, pour donner un nouveau souffle au RND, ce qui contribuerait à renforcer sa présence sur la scène nationale. «Ce Congrès est placé sous le signe du renouvellement, en ouvrant la voie plus particulièrement à la jeunesse et à la femme, pour être un partenaire actif dans le processus d'édification nationale», a soutenu Djir. Le RND est appelé à «réponde aux attentes» de sa base et de ses cadres, et compte opérer la mue dans ses structures, à travers le renouvellement des membres du conseil national et du bureau national. Forcément, de nouvelles têtes vont faire leur apparition et émerger, à l’issue de cette rencontre, qui sera sanctionnée par des recommandations. À moins d’une année donc des législatives, le RND tente de se repositionner sur l’échiquier national et cherche à mettre toutes les chances de son côté, pour être fin prêt et, surtout, reprendre sa place du «dauphin» de la première force politique en Algérie, le FLN en l’occurrence. On se souvient, en effet, des dernières législatives du 12 juins 2021 qui ont vu le parti, fondé par le défunt Benhamouda, chuter lourdement occupant une inhabituelle 4e place, avec «seulement» 58 sièges, loin derrière le FLN, les indépendants et le MSP. «Notre formation compte beaucoup. Elle a toujours joué un rôle actif sur la scène politique et, naturellement, les prochaines élections ne seront pas loin de nos pensées», a affirmé le chargé de la communication du RND. L’objectif est de ce fait clair : le RND aspire à reprendre sa place qu’il juge être la sienne et faire de son mieux pour améliorer les scores. «C’est une ambition légitime pour tout parti politique, sinon à quoi bon se montrer si on ne s’arrache pas pour être les plus représentatifs du peuple ? », a-t-il ajouté. Pour les locales qui se sont déroulées le 27 novembre 2021, le parti a décroché 4.584 sièges et obtenu la majorité absolue dans 58 communes, occupant la 2e place, toujours derrière le FLN, tout comme pour les APW (366 sièges)
S. A. M.