Nadjiba Djilali installe le projet Clim-Gov2 : en appui à la politique nationale

Ph.:Y-Cheurfi
Ph.:Y-Cheurfi

Dans le cadre du renforcement de la gouvernance climatique et du soutien au développement durable à l’échelle locale, la ministre de l’Environnement et de la Qualité de la Vie a présidé, hier, à Alger le lancement officiel de l’antenne locale du projet ‘‘Clim-Gov2’’. Cet atelier marque une nouvelle phase de cette initiative soutenue par l’Union européenne et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, qui fait suite à une première étape couronnée par l’élaboration de plans climat modèles dans plusieurs wilayas. Nadjiba Djilali a salué, à cette occasion, une coopération « renouvelée » au service de l’action climatique et affirmé que ce projet « pionnier » incarne la volonté de l’Algérie d’ancrer « durablement » les engagements de « l’Accord de Paris dans les politiques publiques algériennes », a-t-elle affirmé, soulignant que ce programme reflète la vision du président de la République visant à « améliorer » la qualité de vie des citoyens dans un environnement « sain, sûr et durable ». Fruit d’un partenariat stratégique avec l’Union européenne et l’Allemagne, ‘‘Clim-Gov2’’ ambitionne de « renforcer » les capacités locales, de « favoriser » l’adaptation aux effets du changement climatique et « d’autonomiser » les femmes et les jeunes dans les territoires concernés. « Il ne s’agit pas seulement d’un outil de gouvernance, mais d’un levier essentiel pour construire une société plus résiliente et plus équitable », a insisté la ministre en présence des ambassadeurs d’Allemagne et de l’Union européenne. La deuxième phase du projet cible cinq wilayas pilotes (Blida, Chlef, Djelfa, Guelma et Tissemsilt) qui devront servir de modèles pour une extension nationale de cette approche intégrée. « La mobilisation collective face aux défis environnementaux est une urgence. L’implication des jeunes et des femmes est capitale, car ils sont porteurs d’initiatives adaptées à leur réalité locale », estime Mme Djilali avant de détailler les axes stratégiques du projet : promotion de l’économie verte, renforcement des capacités des acteurs locaux, soutien à la recherche et à l’innovation, en lien avec les universités et les start-up. Présent à cet événement, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises a mis en avant l’approche économique de la question environnementale. « L’implication des start-up et des microentreprises dans la chaîne de valeur environnementale est un levier stratégique. Elle permet non seulement de protéger le patrimoine naturel, mais aussi de créer de l’emploi, dans une logique d’économie circulaire », a déclaré Noureddine Ouadah qui assure que cette approche s’inscrit « pleinement » dans les efforts de diversification de l’économie nationale, en misant sur la science, la technologie et l’entrepreneuriat vert. « Nos jeunes dans les universités ou les start-up, a-t-il poursuivi, sont les acteurs clés d’un environnement durable et d’une qualité de vie améliorée pour tous les citoyens ».

R. B.

------------------------------------------------------------

«L’Allemagne réaffirme son soutien à la transition climatique en Algérie»

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne assure que la coopération bilatérale repose sur la confiance, le respect de la souveraineté algérienne et un alignement étroit avec les priorités nationales. « L’Allemagne met à disposition son expertise en matière de planification et de gouvernance climatique pour soutenir l’Algérie dans la concrétisation de ses engagements internationaux », a déclaré Georg Felsheim qui soutient que la coopération bilatérale repose sur la confiance, le respect de la souveraineté algérienne et un alignement étroit avec les priorités nationales. Il considère par ailleurs sur l’importance de l’approche territoriale, visant à doter les collectivités locales, les acteurs publics et les partenaires économiques d’outils concrets pour anticiper les effets du changement climatique, renforcer la résilience et proposer des solutions d’adaptation durables. « Ce projet est une opportunité unique de renforcer la gouvernance climatique locale, de stimuler l’innovation et de favoriser une meilleure coordination entre les acteurs. »

R. B.

------------------------------------------------------------

«L’UE et l’Algérie parlent d’une même voix»

L’ambassadeur de l’Union européenne en Algérie a mis en lumière l’alignement profond entre l’Algérie et l’Union européenne sur les enjeux environnementaux et affirme que la lutte contre le changement climatique est désormais un « pilier » de la compétitivité économique européenne, mais aussi une « réponse » à une exigence sociale « croissante ». Diego Mellado a tenue à saluer la « convergence de visions » avec l’Algérie, rappelant que le Pacte vert européen repose sur la proximité avec le citoyen, une dimension que partage également le projet ‘‘Clim-Gov2’’. « Il est essentiel que cette transition profite à tous les citoyens, en favorisant un développement économique durable, basé sur l’innovation, les start-up, le recyclage et l’implication des consommateurs. L’ambassadeur s’est réjoui par ailleurs de la qualité du partenariat entre l’UE et l’Algérie, « un modèle à défendre et à renforcer à l’approche des prochaines conférences climatiques internationales ».

R. B.

Multimedia