
«Un traitement humain qui préserve la dignité des concernés, contrairement à d'autres pays de la sphère de la Méditerranée où l'on érige des murs et du fil barbelé aux frontières pour empêcher l'accès à leur territoire.
«Dans l’espace méditerranéen, sur le continent africain et même dans le monde arabe, l'Algérie est leader dans la promotion et la protection des droits de l'homme» a affirmé l'avocat Nadjb Bitam dans une déclaration à El Moudjahid.
«Une simple comparaison avec nos voisins à l'échelle régionale, y compris ceux de la rive Sud de la Méditerranée, ou avec d'autres États africains et du monde arabe montre, à l'évidence que les droits de l'homme en Algérie sont de loin, mieux ancrés et plus respectés».
Se référant à la Constitution de 2020, il énumère certaines de ses dispositions phares traitant du raffermissement des droits et des libertés fondamentales des citoyens, notamment la cour constitutionnelle et ses missions en rapport avec la consolidation de l’État de droit, mettant l'accent sur la possibilité pour le citoyen de la saisir dans le cadre de l'exception d'inconstitutionnalité.
Il cite également la consolidation des droits des justiciables à travers la mise en place de mécanismes mettant fin, d'une part, à toute forme d'arrestation abusive et consacrant, d' autre part, une nette amélioration des conditions de la garde à vue.
«Le contact immédiat d'un avocat et des membres de la famille est garanti par la Constitution pour toute personne en garde à vue» précise Me Bitam, l'introduction de la juridiction à double degré dans le fonctionnement du tribunal criminel s'inscrit aussi dans l'objectif de mieux protéger les droits du citoyen. «C'est à ce même objectif que concourt en outre la révision de la loi garantissant l'inviolabilité de la vie privée des personnes et la protection de leurs données personnelles ainsi que l'arsenal juridique traitant du renforcement des droits de la femme et des enfants.»
«Les arrestations secrètes et les lieux secrets de détention n'existent pas en Algérie». Idem pour ce qui est des transgressions gravissimes des droits de l'homme.
«Quelques légers manquements et dysfonctionnement persistent et méritent d'être corrigés et pris en charge, toutefois, et eu égard à de multiples acquis, notamment ceux résultant du sursaut populaire de février 2019, l'Algérie occupe une position de leadership dans ce domaine.
L'exemple le plus édifiant est celui du droit à manifester pacifiquement. En tant que pays, nous avons vécu plus d'une année et demie au rythme de manifestations qui ont émerveillé le monde entier par leur haut degré de pacifisme et l'encadrement optimal dont elles ont fait l'objet de la part des services de sécurité qui ont interdit toute atteinte grave aux droits et libertés fondamentales du citoyen».
Notre interlocuteur évoque également le traitement réservé par les autorités aux migrants clandestins. «Un traitement humain qui préserve la dignité des concernés, contrairement à d'autres pays de la sphère de la Méditerranée où l'on érige des murs et du fil barbelé aux frontières pour empêcher l'accès à leur territoire. «En Algérie, même le rapatriement de ces migrants se fait dans le cadre d'un commun accord avec les pays d'origine».
K. A.