
«Les relations entre les deux pays connaîtront une nouvelle ère et seront renforcées dans divers domaines», a déclaré la ministre des Relations internationales et de la Coopération de la République d'Afrique du Sud, Mme Naledi Pandor, à la presse, à l'issue de son entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, au siège du ministère à Alger.
La diplomate sud-africaine a affirmé que son pays «aspire à un véritable partenariat avec l'Algérie dans divers domaines», ajoutant que «l'Afrique du Sud et l'Algérie ont subi les affres du colonialisme et vécu les mêmes souffrances».
«L'Algérie était toujours aux côtés de l'Afrique du Sud durant la lutte d'émancipation», a-t-elle rappelé. À ce propos, la responsable sud-africaine a indiqué que ses entretiens avec M. Lamamra ont porté, notamment sur les questions palestinienne et sahraouie, soulignant que son «pays soutient, à l'instar de l'Algérie, le droit des peuples à l'autodétermination et apporte son appui ferme au Sahara occidental et à la Palestine».
Dans une déclaration à la presse, à l'issue de l'audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, au siège de la présidence, la ministre sud-africaine avait affirmé que l'Algérie et l'Afrique du Sud connaissaient bien le sens de la liberté, ajoutant que ce principe «doit être consacré» pour «tous les peuples africains (.. .), y compris le peuple du Sahara occidental».
«L'Algérie et l'Afrique du Sud peuvent jouer des rôles importants sur le continent africain, vu leur lutte contre l'occupation et leur histoire commune. Elles connaissent très bien le sens de la liberté (...) dont nous jouissons aujourd'hui et que nous devons transmettre à tous les peuples africains», avait-elle fait valoir.