
Dans le cadre de la convention de jumelage signée, fin mai dernier, entre l’université des Sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) et la faculté des sciences et de la technologie de Nouakchott, a été lancé, hier, à l’USTHB (Alger), la mise en place du master commun en phœniciculture et l’intelligence artificielle (PIA). C’est une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération entre les deux pays voisins, appelés à faire face ensemble aux nouveaux défis technologiques. À cette occasion Djamel Eddine Akretche, recteur de l’USTHB, a souligné l’importance de cette convention qui s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’université qui ne se limite plus seulement à l’enseignement théorique et à la délivrance de diplômes, mais vise plutôt à s’ouvrir à l’environnement économique, en formant des cadres et des compétences des deux pays, répondant aux besoins du domaine de la phœniciculture. Avant d’ajouter que cette nouvelle stratégie favorisera le contact direct et permanent entre l’université et les professionnels du secteur, notamment à la lumière de l’orientation de l’université vers la création d’une formation spécialisée dans ce domaine et voire d’autres. À cet égard, le premier responsable de l’université a affirmé que cet accord fournira aux étudiants davantage d’opportunités et la création de la richesse dans ce secteur après leur graduation, a-t-il estimé, annonçant le lancement de formations de qualité spécialisées, notamment un master commun en phœniciculture avec des programmes adaptés aux exigences de cette culture. « Ces conventions permettront également aux étudiants mauritaniens de bénéficier d’études et de formations de qualité dans les universités algériennes, de même que ces dernières pourront exporter leur expertise chez eux », a-t-il expliqué. L’intervenant a fait savoir que ce travail se poursuivra en vue de bénéficier mutuellement des anciennes expériences et des nouvelles compétences pour parvenir à la synergie et l’intégration. De son côté, Yacouba Diagana, doyen de la faculté des sciences et techniques de Nouakchott (Mauritanie) a réaffirmé l’importance de cette convention qui permettra aux étudiants de collaborer avec leurs homologues algériens, de développer leurs compétences et expériences, notant que cette collaboration sera un stimulateur pour les jeunes aspirant à s’engager dans le domaine de la phœniciculture. Il a fait observer que cette convention constitue une première étape et que de telles conventions seront généralisées au niveau d’autres filières, à l’instar du domaine de l’agroalimentaire et de la santé animale dans toutes les universités et centres de formation à travers le pays, mettant en évidence le rôle crucial du ministère de l’Enseignement supérieur algérien qui a mis tous les moyens pour dynamiser le développement technologique entre les deux pays voisins, mettant en valeur la mise en place du master commun dans le domaine de la phœniciculture, considérant comme un volet stratégique, où les deux pays visent à accompagner et instaurer une formation de qualité pour les étudiants de deux côtés. Dans cette optique, l’orateur a fait savoir que l’Algérie repose sur un potentiel énorme de cette culture, où les étudiants mauritaniens vont bénéficier d’une expérience professionnelle de qualité sur terrain assurant le développement de cette filière.
Z. G.