
Le ministre d'État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a reçu, hier, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères de la République de l'Inde, M. Subrahmanyam Jaishankar.
Cet entretien téléphonique, «a permis d'examiner les relations bilatérales entre les deux pays et les moyens de les renforcer à la lumière des résultats de la visite d'Etat effectuée par la présidente de la République de l'Inde en Algérie, en octobre 2024, et en prévision des prochaines échéances bilatérales, notamment la réunion de la commission gouvernementale mixte algéro-indienne». A cette occasion, M. Attaf a réaffirmé «la position de l'Algérie, récemment exprimée au Conseil de sécurité des Nations unies, condamnant fermement l'attentat terroriste ayant ciblé la ville de Pahalgam faisant plusieurs morts et blessés parmi les civils». Le ministre d'Etat a également exprimé «ses sincères condoléances à son homologue indien et aux familles des victimes, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés». M. Attaf a, dans ce contexte, souligné «l'importance de préserver les fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région, en privilégiant les valeurs de dialogue, en faisant montre de retenue et en s'employant à régler pacifiquement les différends, quels que soient leur difficulté et leur degré de complexité». M. Ahmed Attaf a reçu, également, un appel téléphonique du ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, Abbas Araghchi. Lors de cet entretien, les deux parties ont évoqué la réunion tenue par le Conseil de sécurité des Nations unies sur le processus de négociations relatif au programme nucléaire iranien. Le ministre Ahmed Attaf a été informé par son homologue iranien des derniers développements dans ce cadre, notamment suite au troisième cycle et en prévision du quatrième cycle de négociations indirectes sous les auspices du Sultanat d'Oman. Les deux ministres ont également «échangé les vues sur les développements de la question palestinienne sur fond de poursuite de l'agression israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza et le reste des territoires palestiniens occupés et en l'absence de perspectives laissant entrevoir la fin de cette agression abjecte et la consécration des droits légitimes du peuple palestinien, y compris son droit à l'établissement de son Etat indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale».