Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie», en partenariat avec le PNUD Algérie, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a pris part hier, à une rencontre d’évaluation des d’objectifs assignés dans le cadre de ce partenariat en présence de l’Ambassadeur, chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Eckert, de la représentante Résidente du PNUD Algérie, Blerta Aliko et des ambassadeurs de pays de I’UE.
Le thème principal était axé sur les campagnes menées par les associations nationales et locales dans la sensibilisation à la Covid-19, une opération d’envergure initiée et pilotée par le ministère de la Santé. Les avantages de la vaccination et la nécessité du maintien des gestes barrières en vue d’endiguer la propagation de la maladie, notamment par l’attribution de matériels de protection et la production de supports de sensibilisation ont été également soulignés.
L’accent a été mis sur la grande capacité d’adaptation et de créativité de ces associations pour porter les messages à travers les réseaux sociaux, les médias et les caravanes sillonnant les villes et villages en dépit des multiples difficultés liées à la crise sanitaire.
Des dispositifs divers
Le ministre a salué la contribution de la société civile qui a donné, a-t-il dit, «une merveilleuse image en se tenant aux côtés des citoyens et des professionnels de santé», mettant en exergue son engagement, ses sacrifices et ses réalisations à l’avant-garde de la lutte contre la pandémie. Dans la lutte contre un ennemi invisible et sournois, «l’Algérie a mis en place des dispositifs divers, mobilisant non seulement les structures sanitaires mais aussi l’ensemble des institutions, du plus haut niveau de l’Etat à la plus petite entité locale, consacrant les dépenses et investissements nécessaires et veillant à la disponibilité des équipements, traitements et vaccins». Comme partout ailleurs, cela ne s’est pas fait sans difficultés car la moindre décision, aux conséquences potentiellement énormes, devait être minutieusement étudiée face à un fléau à la fois volatile et versatile. Aujourd’hui, alors que la pandémie a reculé, sans être éradiquée, il faut rendre hommage à la société civile qui s’est tenue aux côtés des professionnels de santé. En réveillant les réflexes séculaires de solidarité de notre peuple, «les associations ont fourni des efforts remarquables et décisifs dans leurs environnements sociaux ».
Prenant la parole, Thomas Eckert, ambassadeur, Chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie dira que travailler en commun est absolument crucial pour les années à venir. L’année dernière, les équipes ont accompli un travail remarquable face à une pandémie très difficile.
Le gouvernement algérien était très engagé dans cette lutte à travers les ministères de la Santé et des Affaires étrangères, a-t-il souligné.
La pandémie a été aussi un rappel fort aux valeurs des pratiques de solidarité, d’entraide et de compassion, que nous avons pu observer partout. L’UE, selon lui, a bien saisi cette mouvance sous la devise «ensemble nous sommes plus fort», cette devise s’applique également aux relations de partenariat entre l’Union européenne et l’Algérie .
Pour Mme Belerta, depuis plusieurs années, le PNUD entretient un partenariat stratégique avec la société civile en Algérie dans la mise en œuvre de programmes de développement avec le soutien des pouvoirs publics et des bailleurs.
Cette collaboration fructueuse a porté sur divers domaines prioritaires pour l’Algérie, c’est surtout avec la «Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie», qu’elle s’est exprimée de la plus belle manière : humaine, inclusive, engagée.
Mohamed Mendaci
