«Prenez soin de l’Algérie !» C’est avec cette phrase, «Testament des martyrs», une phrase qui démontre le profil patriotique et nationaliste, par excellence, que le moudjahid Salah Goudjil s’est adressé, hier, aux membres du Conseil de la nation.
Dans ce message d’adieu, le parlementaire sortant a notamment souligné cette sincérité qui aura caractérisé tout son parcours professionnel et parlementaire. «Aujourd’hui, je quitte l’une de ces responsabilités le cœur et l’esprit en paix, remerciant Allah pour ses bienfaits, car j’ai servi avec sincérité et donné ce que j’ai pu, grâce à Son aide, et à votre engagement commun au service de l’intérêt national, malgré nos différences partisanes et politiques.» «Je pars l’âme rassurée, car l’Algérie victorieuse ne décevra pas, grâce à ses institutions solides et à ses compétences nationales loyales. Je vous adresse, à toutes et à tous, mes plus sincères remerciements, ma profonde reconnaissance et mes vœux de réussite », a-t-il poursuivi, en exprimant, par là même, sa gratitude aux responsables des structures du Conseil de la Nation, à tous ses cadres et agents pour leur dévouement et leur contribution au bon fonctionnement de cette institution. « Nous sommes une seule famille, dans la grande famille algérienne. Il m’est difficile de vous dire au revoir. Vous resterez dans mon cœur. Je vous quitte comme un père ou un frère aimant. Je vous souhaite pleine réussite », a également déclaré le moudjahid Goudjil, lors de cette dernière réunion qui était, il faut le dire, chargée d’émotions.
L’orateur, qui avait entamé son intervention en rendant un hommage des plus appuyés au président de la République, a exprimé toute sa fierté que le mandat à la tête du Conseil de la Nation, entamé le 9 avril 2019, avait accompagné un nouveau chemin national né d’un mouvement populaire authentique et béni dans toutes les régions du pays, réclamant le changement. « Ce mouvement, émanant de cette terre pure, vise à rendre aux martyrs le chemin de la grandeur, de la force et de la prospérité », a-t-il affirmé. Et de noter dans le même sillage que tout au long de son parcours parlementaire, d’abord comme membre, puis comme vice-président et enfin comme président de cette noble institution constitutionnelle, il n’a eu de cesse d’œuvrer au service de l’intérêt de l’Algérie, en s’attachant aux aspirations du peuple et en consolidant la démocratie dans le cadre des prérogatives que la Constitution accorde au Parlement.
« J’ai eu l’honneur d’accomplir cette mission à vos côtés, avec votre collaboration précieuse et vos nobles valeurs, ainsi qu’avec les anciens membres du Conseil qui m’ont accompagné et ont laissé une empreinte positive dans mon cœur et auprès des citoyens », a notamment relevé le moudjahid Goudjil.
L’autre remarque importante à retenir concerne ce témoignage du président sortant du Sénat. « Je témoigne, plus de 70 ans après le déclenchement de la glorieuse guerre de Libération, du retour triomphant de Novembre en Algérie : une Algérie fière de son indépendance, digne dans ses positions souveraines, où règnent le droit, la dignité, la justice sociale et la paix. J’ai eu l’honneur d’y contribuer de près par les prérogatives constitutionnelles du pouvoir législatif, en supervisant une performance parlementaire efficace en faveur d’une gouvernance renforcée et d’un système législatif apte à une renaissance globale », a-t-il mentionné.
Dans cette optique, Goudjil mettra en évidence qu’il a « veillé à ce que le Conseil de la Nation soit en harmonie avec la mémoire historique qui structure l’identité algérienne, notamment grâce à l’attention, sans précédent, accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la mémoire nationale. Ainsi, le Conseil est devenu une tribune sincère d’où jaillissent des témoignages historiques qui enrichissent la mémoire nationale avec des vérités. Car j’ai la conviction que transmettre la vérité est une responsabilité que portent les moudjahidine envers la patrie, les martyrs, le message de Novembre et les générations futures », a-t-il soutenu.
S. G.
