
Ce tunnel secret, dont la construction s’étend profondément sous terre, aurait servi de nouvelle voie aux réseaux de trafic organisé, facilitant l’entrée de drogues en provenance du Maroc vers l’Algérie.
Un tunnel reliant le Maroc à la région frontalière de Bab El-Assa, dans la wilaya de Tlemcen, vient d’être découvert par les autorités algériennes, selon des informations rapportées par la télévision nationale, qui cite des sources bien informées. Une preuve supplémentaire de l’agression et de la stratégie belliciste d’un régime marocain qui a visiblement décidé de poursuivre sa folle fuite en avant.
Ce tunnel secret, dont la construction s’étend profondément sous terre, aurait servi de nouvelle voie aux réseaux de trafic organisé, facilitant l’entrée de drogues en provenance du Maroc vers l’Algérie. La galerie souterraine aurait été exploitée pour faire transiter d’importantes quantités de kif traité, que le régime marocain utilise comme un outil, voire comme une arme redoutable, pour porter atteinte et déstabiliser notre pays. Une infrastructure clandestine qui est soutenue par des réseaux criminels marocains, avec la complicité pathétique des services du Makhzen. D’après les sources relayées par l’EPTV, ce tunnel témoigne, par ailleurs, d’un mode opératoire sophistiqué, probablement élaboré par des organisations structurées et bénéficiant d’un haut niveau de complicité.
«Le tunnel découvert se situe à une profondeur significative sous terre», ont précisé les sources, ajoutant qu’«il est très probable qu’il ait été utilisé récemment pour le passage de grandes quantités de produits illicites». La situation a conduit l’Algérie à rehausser une nouvelle fois son niveau de vigilance le long de sa frontière avec le Maroc. Selon le même canal, «l’Algérie continue de renforcer son état d’alerte sur tout le tracé frontalier», une zone qualifiée désormais de «foyer dangereux pour l’entrée de drogues dures et douces». Mais pas que ! En effet, la découverte d’un telle structure soulève également des craintes concernant d’éventuelles tentatives d’infiltration ou de mouvements hostiles visant à porter atteinte à la cohésion et la stabilité de l’ensemble de la région.
Une hypothèse d’autant plus justifiée lorsque l’on sait que le Maroc ne cesse de renforcer son alliance diabolique avec l’entité génocidaire sioniste.
C’est un secret de Polichinelle, il y a bien longtemps que Rabat a décidé manifestement de trahir le voisinage, ainsi que la cause palestinienne. S’autosaisissant de la sale besogne, le Makhzen contribue directement aux crimes contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée, en facilitant, via ses ports, le transit d’armements à destination de l’entité. À ce sujet, la coopération marocaine avec les sionistes ne se limite pas à ces cargaisons militaires, mais s'étend à une politique de normalisation croissante dans tous les domaines, allant de la coopération économique à la coopération sécuritaire.
Premier producteur mondiale de cannabis, le Maroc ne s’arrête pas en si bon chemin dans sa politique maléfique.
Le royaume, dirigé d’une main de fer, oriente une partie conséquente de «sa production» illicite vers notre pays. Ainsi, ce sont des millions de tonnes de ce poison saisies, chaque année, par l’Algérie.
En 2024, les services de sécurité avaient intercepté des quantités importantes de drogues de différents types, dont plus de 5 tonnes de cannabis, 377 kg de cocaïne, 1,426 kg d’héroïne et plus de 14 millions de comprimés psychotropes, selon un bilan présenté, récemment, par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Face à l’ampleur qu’a pris ce dangereux fléau, Alger a décidé de renforcer sensiblement sa stratégie de lutte contre ce phénomène, via le durcissement de la législation nationale anti drogue. À cet effet, un projet relatif à la prévention et à la répression de l’usage, ainsi que du trafic de stupéfiants a été élaboré par les plus hautes autorités du pays. En débat au Parlement, le texte de loi, intraitable, de l’avis de nombreux experts, propose des peines extrêmement lourdes contre les trafiquants. Enfin, et pour rappel, cette affaire sans précédente survient quelques mois à peine après la mise au jour d’un autre tunnel dans l’enclave espagnole de Ceuta, frontalière du Maroc, où des réseaux de trafic en provenance du royaume avaient construit une galerie clandestine servant à faire passer illégalement des personnes et des produits illicites. Véritable maillon de déstabilisation dans la région, à quoi joue le Makhzen ?
S. K.