Le ministre de la Justice rencontre des membres du SNM : les préoccupations des magistrats prises en charge

Le ministère de la Justice a assuré, samedi dernier à Alger, qu’une solution a été trouvée aux préoccupations exprimées auparavant par le Syndicat national des Magistrats (SNM), en réponse aux sujets soulevés par les magistrats, ainsi que les moyens de prendre en charge les autres préoccupations.

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Lotfi Boudjemâa s'est réuni, samedi au siège du ministère, avec les membres du bureau exécutif du Syndicat national des magistrats (SNM). Cette nouvelle réunion, qui s'inscrit dans le cadre des réunions de coordination périodiques, a été dédiée à « l’examen des préoccupations du syndicat », indique un communiqué du ministère. M. Boudjemâa a écouté « attentivement les préoccupations des représentants du SNM, en particulier les questions concernant les magistrats et le développement du travail judiciaire », précise la même source. Cette rencontre a permis de passer en revue « les préoccupations exprimées auparavant et auxquelles une solution a été trouvée, en réponse aux sujets soulevés par les magistrats, ainsi que les moyens de prendre en charge les autres préoccupations ».

Selon le ministère de la Justice, la réunion s'est déroulée « dans un climat de franchise prometteuse pour développer l'action de coordination dans l'intérêt des magistrats et du secteur ». Cette réunion illustre de nouveau l’engagement du ministère de la Justice à la prise en charge des préoccupations des magistrats mais également les avocats et les greffiers.

Le ministre avait déjà reçu les membres du bureau exécutif du SNM. Il a réaffirmé à l’occasion « sa pleine disposition à ne ménager aucun effort et à engager toutes les démarches nécessaires en vue de promouvoir le secteur de la justice et prendre en charge les préoccupations des magistrats », précisant qu’il s’agit de l’exécution des directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ».

Le chef de l’Etat a tenu ses promesses et honoré ses engagements notamment la prise en charge des magistrats. Plusieurs revendications fondamentales ont été satisfaites, dont le statut des magistrats qui sera promulgué d’ici la fin de l’année en cours. Le Président l’avait annoncé à l’ouverture de l’année judiciaire 2025-2026 au siège de la Cour Suprême. Le projet de loi organique portant statut de la magistrature, qui a été présenté par le Garde des Sceaux devant la commission spécialisée, vise à améliorer les conditions de travail des juges et à garantir leur indépendance et protection avec l'amélioration de leur rémunération. L’article 15 stipule que « l’Etat garantit l’accès à un logement personnel par le biais de crédits et de facilités ».

Aussi, l’Etat assure au magistrat et à sa famille « une protection sécuritaire et judiciaire contre toute forme de menace, agression, insulte ou diffamation, même après la retraite, avec indemnisation en cas de préjudice ». L’un des axes phares est la gestion intégrale et exclusive du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) de la carrière des magistrats, depuis leur nomination jusqu’à leur départ à la retraite.

N. B.

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