
La rentrée scolaire approche à grands pas, non sans remettre au goût du jour de multiples questions liées à l’achat des fournitures scolaires, à la lancinante affaire du cartable, au transport et divers autres thèmes récurrents. En cette veille de rentrée scolaire, des interrogations fusent, car c’est un sujet qui intéresse au plus haut point, la famille de l’éducation, les élèves et leurs parents. Le président du bureau national du Syndicat des corps communs et des professionnels de l’Éducation nationale (SNCCOPEN), Sid-Ali Behari, a souligné, hier, que la date de la rentrée scolaire, qui aura lieu le 21 septembre prochain, est une bonne décision, vu les circonstances actuelles, car la reprise scolaire demande des préparatifs sérieux, notamment pour ce qui concerne l’insertion de l’anglais dans le programme scolaire. Contacté par El Moudjahid, il a souligné que l’organisation qu’il préside a toujours appelé à la stabilité de l’école, à mettre à l’écart toutes tendances politiques, soulignant l’importance de garantir le droit de l’élève à l’instruction. Il a attiré l’attention sur le fait que certaines parties aspirent à politiser l’école, alors que celle-ci doit être construite par tous les Algériens, qu’il ne faut pas faire des concessions sur le droit de l’élève, mais songer à renforcer les acquis de l’éducation en améliorant sa qualité. S’agissant de l’insertion de l’anglais dans le programme scolaire, le syndicaliste a souligné que le bureau national a appelé, il y a longtemps, à introduire l’anglais dans le programme scolaire, car la mondialisation est devenue un fait avéré. Concernant la flambée des prix des fournitures scolaires, Behari a souligné que suite au recul du pouvoir d’achat, le salarié aujourd’hui vit sous le régime de lourdes charges, d’autant que «l’État ne parvient toujours pas à garantir une équité dans la politique des salaires». Il appelle, à cet effet, le président de la République à prendre une décision politique pour abroger la loi 19/22 de la Fonction publique, indiquant que des salariés n’ont pas le statut d’un fonctionnaire et sont toujours contractuels pendant des années. Il est à rappeler que l’article 22 stipule que les agents visés aux articles 19 à 21 ci-dessus sont recrutés, selon le cas et en fonction des besoins des institutions et administrations publiques, par voie de contrat à durée déterminée ou indéterminée, à temps plein ou à temps partiel. Les emplois qu'ils occupent ne leur confèrent ni la qualité de fonctionnaire ni le droit à une intégration dans un grade de la Fonction publique.
Hichem Hamza