Intégration numérique de l’Afrique : L’Algérie appelle à l’unification des efforts

Ph.:Nacéra
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Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, a déclaré, lors de son allocution, que cette session constitue un «important et influent échange continental d’ordre régional et international». Se félicitant de la participation qualitative des hôtes de l’Algérie, le ministre a fait savoir que cet événement constitue, d’abord, un rendez-vous incontournable des élaborateurs et exécuteurs des politiques de développement et de généralisation des technologies de l’information et de la communication (TIC ) en Afrique. Il ajoute que c'est également une étape préparatoire finale pour la participation africaine à la prochaine conférence des plénipotentiaires de l’Union internationale des télécommunications (UIT), prévue au mois de septembre à Bucarest. «En tant que membres de l’Union, cette session nous permet d’associer nos forces et de concrétiser la coordination à laquelle nous aspirons, pour une meilleure convergence de vision afin d’assurer la meilleure défense des intérêts de l’Afrique à l’échelle internationale», a noté le ministre, avant de rappeler la mission de chaque responsable pour répondre aux ambitions des peuples pour un meilleur bénéfice des TIC, à travers le soutien des stratégies numériques et le fusionnement dans l’économie du savoir. Karim Bibi Triki a mis en avant le diagnostic de la réalité du secteur au niveau africain, lors de cette session qui a permis, selon ses dires, un «échange fructueux d’expériences et de savoir-faire», avec un partage des visions anticipatives sur l’avenir des TIC en Afrique. Alors que la clôture et les recommandations de cette sessions sont prévues pour aujourd’hui, le ministre a espéré la réalisation d’un saut qualitatif attendu par tous les Africains, d’un secteur stratégique, en l'occurrence les TIC, avec notamment la promotion de son rôle dans le «développement humain et la complémentarité économique entre les pays membres de l’UA». Il a mis en exergue le facteur humain qui devrait être le noyau du développement des TIC en Afrique. «À travers la ressource humaine, qui constitue le trésor de notre continent, le développement des TIC doit être au service du citoyen africain, pour améliorer ses conditions de vie, l’enseignement, la formation, la couverture médicale, l’environnement, le transport, le traitement administratif, ainsi que les aspects liés à la culture et au divertissement», a-t-il mentionné. Karim Bibi Triki a en somme réitéré l’engagement de l’Algérie à soutenir chaque initiative bénéfique pour ses amis africains. De son côté, John Omo, secrétaire général de l’UAT, a appelé l’ensemble des membres de l’Union à se serrer les coudes pour relever les défis numériques du continent africain. «Le débat constructif, la concertation et la solidarité entre les membres de l’Union, notamment en ce qui concerne le financement, les contributions et les abonnements, nous permettent de trouver des solutions aux problèmes auxquels le secteur des TIC fait face en Afrique», a-t-il signalé. Par ailleurs, le directeur du bureau des radiocommunications à l’UIT, Mario Maniewicz, a déclaré que les dernières sessions de l’UAT ouvrent un chemin prospère aux quatre prochaines années d’une économie africaine numérique.

Kader Bentounes

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