INESG : Journée d’étude sur la lutte anti-mines

L'Institut National d'Etudes de Stratégie Globale (INESG) organise, dimanche, une journée d'études à Alger à l'occasion de la Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l'assistance à la lutte anti-mines. Des conférences, en rapport avec la prise en charge psychologique et sociale des victimes, sont prévues au cours de cette journée, qui verra l'intervention d'avocats, de psychologues, d'universitaires et de représentants d'associations. Le secrétaire général de l'INESG, Ahcene Gherabi, interviendra au sujet de «l'engagement de l'Algérie dans la lutte contre les mines antipersonnel», explique un document de présentation en rapport avec cette journée. Ce qui a été fait en Algérie «peut se faire ailleurs», ajoute le texte, évoquant, à ce propos, la situation en Libye et au Sahara occidental qui «figure parmi les dix pays les plus minés au monde». La densité des mines au Sahara occidental «frise les 22 mines par habitant et atteint, par conséquent, une échelle génocidaire», déplore l'INESG, dans son communiqué, rappelant l'Acte d'engagement, signé en novembre 2005 entre le Front Polisario et l'ONG «Appel de Genève», stipulant le non recours aux mines antipersonnel dans le conflit qui l'oppose au Maroc, qui s'obstinait, à en faire usage le long du «mur de la honte».
Dans ce contexte, le directeur du Bureau de coordination de l'action anti-mines (SMACO), Mouley Ezzine Sidi Mohamed, et le président de l'Association sahraouie des victimes de mines, Aziz Haidar, interviendront à distance depuis les territoires sahraouis libérés, lors de cette rencontre, pour exposer le vécu des Sahraouis face au fléau des mines.
Un documentaire intitulé «Les mines... de l'enfer au paradis», réalisé par la journaliste, Faiza Mokrane, sera diffusé à l'occasion de cette rencontre. Le 1er avril 2016, l'Algérie remplissait son engagement de libérer toutes les zones de son territoire minées. Un an plus tard, soit le 18 septembre 2017, à la date anniversaire de l'adoption de la Convention d'interdiction des mines antipersonnel, l'Algérie se débarrassait de la totalité de son propre stock de mines, renonçant à leur utilisation en toutes circonstances.

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