Il a insisté sur le «Repeuplement» industriel lors du Conseil des ministres : Le président Tebboune mise sur l’automobile

Le chef de l’État affiche une vision ambitieuse : faire croître la part de l’industrie dans le Produit intérieur brut (PIB) à un taux de 12%.

La réunion du Conseil des ministres, présidée hier par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a été marquée par un point essentiel qui concerne le développement de l’industrie automobile. En effet, le chef de l’État affiche une vision ambitieuse en inscrivant les projets liés au secteur automobile dans un cadre plus large, qui vise non seulement à dynamiser l’industrie automobile, mais aussi à renforcer l’industrie mécanique dans son ensemble. L’objectif de cette stratégie est de faire croître la part de l’industrie dans le Produit intérieur brut (PIB) de manière significative. «L’objectif est la mise sur pied des fondements d’une réelle industrie mécanique émergente, à travers les projets de construction automobile en cours de réalisation, pour arriver à un taux de 12 % de contribution de l’industrie dans le Produit intérieur brut (PIB)», a affirmé le président de la République, lors du Conseil des ministres. Pour ce faire, le chef de l’État mise sur les concessionnaires engagés dans des projets automobiles sérieux et prometteurs, et animés par une réelle volonté de bâtir une véritable industrie nationale de construction automobile. Par sa vision et ses décisions, le président de la République insuffle au secteur automobile une nouvelle dynamique, qui rompt clairement avec les pratiques douteuses et les dérives du passé, marquées par l’activité de certains opérateurs peu scrupuleux ayant sévi avant 2019. Dans cette perspective, le chef de l’État a précisé que l’octroi d’agréments pour l’importation de véhicules et la construction automobile relève exclusivement des prérogatives du Conseil des ministres, soulignant ainsi la rigueur et la transparence désormais exigées dans la gestion de ce secteur stratégique. Aussi, bâtir une véritable industrie automobile, comme le veut le Président Tebboune, exige d’intégrer les entreprises algériennes de sous-traitance disposant des qualifications nécessaires. Cette implication constitue une condition indispensable au développement d’une véritable industrie automobile, capable de générer de la valeur ajoutée attendue, de créer des emplois durables et de renforcer l’ancrage industriel du pays. Dans le même contexte, le Président a donné des instructions claires pour élargir l’accès aux entreprises industrielles nationales, en particulier dans les domaines de l’électronique et de l’électricité automobile, ainsi que dans la fabrication de pièces de rechange et d’autres composants essentiels. Cette orientation vise à stimuler l’innovation sur le marché national et à encourager l’investissement productif, et à faire de l’Algérie un acteur compétitif dans l’industrie automobile régionale, africaine, voire internationale. Un tel objectif reflète non seulement l’ambition du Président de transformer le secteur, mais aussi son engagement à positionner l’Algérie en tant que pays émergent. Ce défi s’inscrit pleinement dans son mandat économique et répond à sa volonté de moderniser l’économie nationale, en réduisant la dépendance vis-à-vis des hydrocarbures et en diversifiant les sources de richesse du pays.

Le chef de l’État a précisé que l’octroi d’agréments pour l’importation de véhicules et la construction automobile relève exclusivement des prérogatives du Conseil des ministres, soulignant ainsi la rigueur et la transparence désormais exigées.

Le Président a réaffirmé «la rupture avec l'histoire sombre de certains fraudeurs dans le domaine de l’industrie automobile qui sévissaient avant 2019».

M. A. O.

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Lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière : L’Algérie se distingue par sa rigueur

L’Algérie a franchi des étapes importantes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière. Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’a bien souligné, hier lors du Conseil des ministres, en affirmant que «l’Algérie a instauré des règles et des mécanismes de contrôle rigoureux dans le domaine de la lutte contre la corruption dans toutes ses formes, surtout après qu’elle a franchi des étapes importantes dans la lutte contre toutes les formes de crime, notamment celles en lien avec les aspects financiers». Ainsi, tout en tenant compte des orientations du président de la République, le Conseil des ministres a adopté l’avant-projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Un nouveau texte qui vient ainsi renforcer la législation déjà existante en la matière. L’Algérie, faut-il le préciser, poursuit avec détermination ses efforts pour renforcer son dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, dans le cadre d’une coopération étroite et proactive avec le Groupe d’action financière (GAFI). Ce partenariat actif s’inscrit dans une démarche volontariste visant à aligner la législation et les pratiques algériennes sur les standards internationaux en la matière. Dans ce contexte, l’Algérie a déjà enregistré des avancées notables, notamment en adoptant un plan d’action structuré, en réponse à son Rapport d’évaluation mutuelle (REM), publié en mai 2023. Depuis, les recommandations émises à son encontre ont été significativement réduites, passant de 74 à seulement 13, ce qui témoigne d’un engagement clair et constant en faveur de l'amélioration de son système national de lutte contre les flux financiers illicites. Parmi les progrès salués par le GAFI figurent, notamment le renforcement des capacités d’enquête et de poursuite en matière de blanchiment de capitaux, ainsi que l’amélioration de la coopération institutionnelle et de la supervision du secteur financier et non financier. En outre, l’Algérie œuvre à la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel solide en matière de sanctions financières ciblées, conformément aux exigences internationales en matière de lutte contre le financement du terrorisme. Ce dispositif inclura également une surveillance renforcée des organisations à but non lucratif (OBNL), fondée sur une approche par les risques. Cette démarche sera conduite avec prudence, afin d’éviter toute entrave injustifiée aux activités légitimes de ces structures, qui jouent un rôle important dans le tissu social. Cette progression positive reflète la volonté des hautes autorités du pays de faire de la transparence financière, de la conformité réglementaire et de la sécurité économique des priorités stratégiques. Elle confirme également l’engagement sérieux de l’Algérie à contribuer activement aux efforts internationaux visant à prévenir les risques systémiques liés à la criminalité financière et au financement du terrorisme.

«L’Algérie a franchi des étapes importantes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité financière».

M. A. O.

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Lutte contre les incendies : L’instruction du chef de l’État

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors de la réunion du Conseil des ministres, d'élever au maximum le niveau de vigilance dans les semaines à venir, en prévision de la hausse des températures, dans le cadre de la lutte contre les incendies. Le chef de l’État a ordonné d'«élever au maximum le niveau de vigilance dans les semaines à venir, en prévision de la hausse des températures» et de «faire preuve d'une extrême prudence, lors des opérations de récolte». Il a également ordonné «la mobilisation de tous les moyens et la coordination des efforts dans un cadre proactif, pour parer à d'éventuels Incendies ».

R. N.

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Les concessionnaires sincères salués

Concernant l'état d'avancement des projets de construction automobile en Algérie, «le président de la République a salué les concessionnaires sincères qui œuvrent à asseoir une véritable industrie automobile, rompant ainsi avec l'histoire sombre de certains fraudeurs qui opéraient dans ce secteur, avant 2019». Il a affirmé que l'objectif stratégique «consiste à asseoir les bases d'une véritable industrie mécanique émergente, à travers les projets de construction automobile, en cours de réalisation, afin d'atteindre une contribution au Produit intérieur brut (PIB) d'au moins 12%».

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