La fondation Mustapha-Bacha a organisé, hier à Azazga, une rencontre citoyenne autour de l’unité nationale, principale fondamentale de la déclaration du 1er novembre 1954 et ligne rouge tracée par le sang de plus de cinq millions de chouhada. Cette rencontre intervenant dans un contexte sensible a été un espace de parole libre, de réflexion et de responsabilité, au service de l’Algérie et de son avenir, selon le porte parole de la fondation organisatrice de ce rendez-vous, Ali Bacha, pour qui «le dialogue responsable, l’écoute et l’engagement citoyen sont plus que jamais nécessaires pour préserver la cohésion de notre pays». La forte présence à cette rencontre abritée par la salle de l’ex-église de la ville d’Azazga est un acte de vigilance et d’attachement indéfectible à la nation, a indiqué M. Bacha, en rappelant que l’unité nationale est «notre force, notre devoir, notre ligne rouge». «L’unité nationale de l’Algérie n’est pas négociable. Elle n’est ni un slogan, ni un vœu pieux. C’est l’âme de notre République, forgée par le sang de nos martyrs, consolidée par les sacrifices de nos ancêtres, et portée par des générations qui ont refusé la division», a écrit la fondation dans une déclaration rendue publique la veille de cette rencontre, première d’une série d’action qu’elle compte entreprendre ces jours-ci contre le projet irresponsable de la nébuleuse sévissant à partir de l’étranger contre l’unité nationale. «La Kabylie est, et restera, une partie indissociable de l’Algérie. Non pas par contrainte, non pas par calcul politique, mais parce que nos histoires, nos douleurs, nos luttes et nos valeurs sont intimement liées», lit-on dans la même déclaration dans laquelle il est aussi rappelé que «la Kabylie n’est pas un corps étranger à la nation : elle est son poumon, sa conscience, sa force morale». Face à cette «initiative solitaire, sans mandat, sans consultation, sans légitimité populaire», la fondation Mustapha-Bacha affirme avec force et détermination que le projet utopique et séparatiste n’est ni celui de la Kabylie, ni des Kabyles ni encore moins de l’Algérie. «Il s’agit d’une entreprise de fragmentation, construite loin du pays, sans ancrage historique, sans vision d’avenir, et soutenue par des acteurs extérieurs dont les intentions ne sont pas innocentes». Pour barrer la route aux aventuriers de l’organisation terroriste à la solde des services étrangers hostiles à notre pays, la fondation Mustapha-Bacha lance un appel à la population de Kabylie en général, et aux jeunes en particuliers les invitant à rester vigilants et sereins face à la propagande mensongères de ces mercenaires. «Nous dénoncerons toute manœuvre extérieure. Nous combattrons toute tentative de sécession. Nous défendrons, coûte que coûte, l’unité nationale, la souveraineté populaire et la dignité kabyle», promet la fondation, en insistant que «La Kabylie est une mémoire, une culture, une résistance, une fierté et une part indissociable de l’Algérie».
B. A.