
Les participants ont salué hier l'expérience algérienne dans la création de la Cour constitutionnelle qui se veut le noyau de l'État de droit. Dans le rapport général ayant sanctionné le colloque, organisé deux jours durant au palais des Nations, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion du 1er anniversaire de création de la Cour constitutionnelle, les participants ont salué l'expérience algérienne dans la création d'une Cour constitutionnelle constituant «le noyau de l'État de droit, par la place prépondérante qu'elle occupe dans la pyramide institutionnelle nationale, à la lumière de l'amendement de la Constitution initié par le président de la République et plébiscité par le peuple algérien en 2020».
Les participants ont valorisé l'amendement constitutionnel, le qualifiant de «premier jalon sur la voie de l'édification d'une Algérie nouvelle consacrant les droits et libertés, l'Etat de droit fort de ses institutions». Les représentants des instances constitutionnelles ont salué également l'expérience de l'Algérie en matière de contrôle de la constitutionnalité des dispositions législatives et réglementaires, à travers l'exception d'inconstitutionnalité, affirmant que ce mécanisme «constitue un outil de nature à réaliser la coopération et la complémentarité dans le travail des autorités publiques de l'Etat, en sus d'activer l'opération de contrôle». Les participants ont ajouté que cette coopération entre les autorités sera susceptible de «conférer une flexibilité au principe de séparation des pouvoirs en vue de protéger les droits et les libertés fondamentales du citoyen», selon le même rapport.
Ils se sont félicités également du bilan positif de l'application de l'exception d’inconstitutionnalité en Algérie, et ce, depuis l'entrée en vigueur de ce mécanisme à ce jour. A la même occasion, le président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, a réitéré dans une allocution de clôture lue en son nom par le membre de la Cour, Ammar Boudhiaf, ses remerciements au président de la République pour son haut patronage de cet événement, ajoutant que cela «reflète le souci des hautes autorités du pays de promouvoir la justice constitutionnelle en tant que noyau fondamental de l'Etat de droit et des hautes valeurs auxquelles l'amendement constitutionnel a ouvert la voie».