Enseignement supérieur / ANSS : Une convention inédite sur la sécurité sanitaire

Ph : Wafa
Ph : Wafa

Dans une démarche visant à consolider les mécanismes de coordination institutionnelle et à renforcer la coopération intersectorielle dans le domaine de la sécurité sanitaire, une convention-cadre a été signée, hier à Alger, entre le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS). La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre Kamel Baddari et du président de l’Agence, le professeur Kamel Sanhadji. Ce partenariat s’inscrit dans la dynamique impulsée par le président de la République, qui fait de la recherche scientifique un levier stratégique au service des priorités nationales, notamment en matière de santé publique. La convention vise ainsi à créer un cadre structuré et durable pour une intégration progressive entre les universités, les centres de recherche et l’ANSS.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a souligné que cet accord, d’une durée initiale de trois ans renouvelable, jettera les bases d’une coopération renforcée, avec l’ambition d’évoluer vers une intégration véritable entre les deux institutions. Trois objectifs concrets ont été définis. Il est question, d’une part, de renforcer la coopération institutionnelle entre les universités et l’ANSS, en instaurant un système de veille scientifique et technologique pour mieux surveiller les épidémies et encourager l’innovation et, d’autre part, de mobiliser les compétences académiques pour soutenir une recherche ciblée, capable d’éclairer les politiques publiques de santé.
Le troisième objectif est de développer des programmes universitaires spécifiques liés à la sécurité sanitaire afin d’adapter la formation aux besoins actuels de la société.
M. Baddari a également rappelé que cette convention s’inscrit dans la vision stratégique du président de la République, qui ambitionne de faire de l’université algérienne un acteur central du développement national, ouverte sur son environnement socio-économique.
«Nous voulons une université productive, citoyenne, connectée à son environnement et capable d’avoir un réel impact sur la société», a-t-il affirmé. De son côté, le professeur Kamel Sanhadji, président de l’ANSS, a salué le contenu de cet accord porteur «d’efficacité» dans la construction d’un système national de sécurité sanitaire fondé sur le savoir, l’innovation et l’enseignement supérieur.

R. B.

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