
Au 2e jour du Forum de l’économie culturelle, dont la clôture des travaux est prévue dimanche à Alger, la ministre de la Culture, Mme Malika Bendouda, rencontrée en marge de l’évènement, a indiqué qu’avec les porteurs de projets, il est question de travailler pour une meilleure exploitation de certains espaces disponibles sous forme de petits théâtres, de salles d’exposition et d’écoles d’art.
Son département, explique-t-elle, œuvre à la création de petites entreprises à travers un Fonds qui leur sont dédiées et une synergie doit être de mise avec le concours de plusieurs départements et partenaires.
Lors de son allocution d’ouverture des travaux du Forum samedi, la ministre a appelé à «sortir la culture de l’assistanat et aller vers l’investissement en ouvrant la culture et l’art sur l’investissement privé».
L’objectif a-t-elle soutenu, est de «mettre en place un marché de l’art qui assure à l’artiste «la possibilité de vivre dignement de son art». Dans le même ordre d’idées, Mme Malika Bendouda a également estimé que ce forum est aussi une occasion de lever les entraves liées à l’investissement dans ce secteur et à la diffusion du produit culturel grâce à la coopération et à la concertation avec d’autres départements avec le concours du Conseil national économique, social et environnemental.
Côté exposants, Sarah Ait Hamou, Docteure en sciences politiques et relations internationales, fondatrice d’un incubateur pour soutenir, promouvoir et encourager l’entrepreneuriat féminin, particulièrement l’innovation, affirme : «Nous favorisons les projets à fort impact économique et social comme l’environnement, la santé, l’éducation et la culture.»
Elle précise qu’il est proposé «un programme à distance, une formation collective portant, entre autres, design, étude de marché, business plan, gestion et management de l’entreprise… ainsi que des coachings individuels». A ce jour, dit-elle, «une dizaine de projets sont incubés». Rappelons que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait indiqué que «l’Etat est engagé à soutenir et à accompagner l’innovation artistique et à réhabiliter le métier de l’artiste et des travailleurs du domaine de la culture, car l’artiste en tant que ressort de l’acte culturel figure au centre de ses préoccupations».
Fouad Irnatene