
Assis derrière son écran, de l’autre côté de la Méditerranée, le cœur stérile battant au rythme des sous qu’il reçoit au prix de sa forfaiture, il distille sa haine d’une Algérie qui ne le reconnaît plus et qui le rejette. Son monde est celui du mensonge, des fausses informations et des affirmations trempées dans des faits et des déclarations imaginaires. Il fait partie de cette catégorie de personnes dont la terre algérienne, irriguée du sang des justes , ne lui offrira jamais une parcelle pour vivre ou terminer dans une tombe sa misérable vie. Mardi dernier, j’ai fait partie, aux côtés de nombreux directeurs et responsables de médias nationaux, des invités du président de la République, pour un échange sur les préoccupations socioprofessionnelles de la corporation. Un échange loin du format classique de la conférence de presse. Plus de quatre heures dans une incroyable proximité avec le Président, soucieux de nos préoccupations socioprofessionnelles. Écoutant avec patience et attention chaque intervenant, même si certaines questions sont revenues plus d’une fois sur le tapis. Jamais un invité ne s’est vu signifier que ce point a déjà été abordé.
Aujourd’hui, un individu dont le statut de vendu qui n’y était pas présent ose faire un «compte rendu» de cette rencontre. «Analyste», puisant ses informations chez madame Irma, il affirme ce qu’il n’a point entendu. Quel Algérien va-t-il croire pareilles inepties ? Veut-t-il faire oublier que l’histoire (et la justice) ont déjà tranché ? Des aveux filmés et diffusés, début janvier, ont révélé l’existence d'un réseau criminel subversif visant à attenter aux institutions de l'État via un site électronique. Ce site «appartenant» à Abdou, terré en France, alimente en fake news, des haines puisées dans des agendas étrangers hostiles à l'Algérie. C’était en janvier.
N’est pas journaliste qui veut. Abdelkader Safir, qui a légué son nom à la maison de la Presse de Kouba, disait : «Le journalisme est un trait essentiel dans la cité. Et pour l´exercer, il faut, par-delà une connaissance profonde, une conscience aiguë du sens du devoir.»
Mardi dernier, on a parlé de la vie sociale des journalistes et des conditions d’exercice de la profession. Et je fais partie de cette catégorie de journalistes, que dis-je, d’Algériens qui se reconnaissent dans la vision du Président sur les questions de l’heure. Qu’est-ce qu’être journaliste si notre cœur ne bat pas pour notre patrie ? Qu’est-ce qu’être journaliste si notre plume n’est pas au service pour un pays et un peuple dont l’histoire coule dans nos veines ?
Oui, le Président nous a parlé des difficultés de la vie quotidienne des Algériens. Présent dans la salle, j’ai vu (et je ne crois pas dévoiler un secret d’État) sa colère, sa douleur et sa tristesse de l’entendre parler de spéculateurs qui s’en prennent aux couches populaires, en détournant des circuits de distribution de grandes quantités de produits de large consommation soutenus par l’État et qu’une issaba «vole» pour s’en mettre plein les poches. En parallèle, et quasiment, en deux ans, toutes les catégories professionnelles ont vu leur salaire augmenter. Les pensions de retraite, la réduction des impôts sur le revenu, les recrutements massifs dans l’enseignement, ainsi que des secteurs entiers témoignent de cette main bienfaitrice après des années de prédation. Il a été question de cela aussi.
Qui va rester insensible à la situation des Palestiniens qui rêvent d’une reconnaissance dans les instances internationales et d’un État souverain ? On a parlé de la Palestine et des efforts de l’Algérie pour que la paix soit plus forte que le crépitement des armes au Moyen-Orient, comme en Europe et en Afrique, ce dernier continent étant le premier de tous les continents, ne serait-ce que par le fait que le plus grand nombre d’injustices s’y déroulent. Chez l’Algérien, dignité rime avec souveraineté. Certes, chacun l’exprime à sa manière, mais le fond est le même. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, était dans sa posture, celle de protecteur, et aussi de garant de l’équilibre et de la justice. Les médias ont un grand rôle à jouer, en étant ce lien entre l’attente citoyenne et la décision du responsable. Voilà de quoi on a parlé. De l’Algérie et de son potentiel réel d’être une économie emergente; de l’Afrique et de l’engagement de l’Algérie de la représenter dignement au Conseil de sécurité de l’ONU, des pays qui luttent pour leur indépendance et des principes de non-alignement qui guident notre politique étrangère. Aucune haine, ni agressvité .
L’Algérie n’a que faire de cette catégorie de faux journalistes, dont le seul terrain d’exercice de la profession est fait de notes, de directives et de coups de fil d’obscurs bureaux. Des scribes qui ne font ni reportages ni couvertures, coupés de tout et qui parlent de tout, sont l’exemple caricatural de l’aigri qui peste contre la pluie quand elle tombe après une sécheresse et qui jubile quand il assiste (de loin) aux coups du sort. Journaliste libre ? toi? Tu devrais méditer cette vérité d’un natif de Blida : «Un journaliste libre n’est pas un journaliste qui peut écrire ce qu’il veut. Faut-il dire la vérité ? Oui, assurément, mais pas n'importe comment, n'importe où, n'importe quand. Rien que la vérité ? Sans aucun doute. Toute la vérité ? Eh bien non ! Qui peut se vanter de ne l'avoir jamais fait ? Je défie qui que ce soit de me prouver qu'il n'a jamais tenu compte des intérêts de sa famille, de son entreprise, de son avenir. Alors, pourquoi ne tiendrait-on pas compte de sa société, de sa nation, des intérêts de la République, des idéaux de l'humanité, un peu comme dans la célèbre profession de foi de Montesquieu ?»
M. K.