Dr Nadir Azizi, vice-recteur de l’université Constantine 2 : «La transformation de l’écosystème start-up est une réalité palpable»

De notre bureau de Constantine : Issam Boulksibat

Lors du discours prononcé devant les deux chambres du Parlement, lundi, le président de la République a mis en avant le progrès réalisé dans le domaine des start-up et des microentreprises, qu’il a qualifié de «prometteurs» pour les jeunes compétences. Il s’est félicité aussi de la dynamique que connaît actuellement le secteur, laquelle s’est traduite par la remontée spectaculaire dans le classement des meilleurs pays africains en matière de création de start-up de l’Algérie, passée de la dernière place au milieu du tableau en à peine quelques années.

À ce sujet, le Dr Nadir Azizi, vice-recteur chargé des relations extérieures et de la coopération à l’université Abdelhamid-Mehri de Constantine 2, également directeur de l’incubateur, a affirmé à El Moudjahid, que c’est la première fois en Algérie qu’une aussi grande importance est accordée aux start-up, et noté que l’approche adoptée par les hautes autorités du pays commence a porté ses fruits. « Le Président Tebboune a rappelé le classement continental actuel de l’Algérie, lequel lui confère une place de choix en Afrique et même chez d’autres pays avec lesquels nous coopérons dans ce domaine. Pour preuve, en début du mois, l’Algérienne Nassima Arhab a été élue Secrétaire générale du secrétariat permanent de la Conférence africaine des start-up, ce qui dénote le prestige dont jouit désormais le pays », a-t-il déclaré, avant de saluer cette dynamique.
« Nous pouvons citer les conventions signées entre le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, et différents partenaires, ainsi que le récent lancement officiel du financement participatif ou crowdfunding, au profit des start-up, lequel devra permettre à ces dernières d’entrer en liaison, via des plateformes dédiées, avec les investisseurs souhaitant contribuer à leur approvisionnement en ressources financières, et surtout de ne plus dépendre seulement du Fonds de soutien aux start-up. Il y aussi l’arrêté ministériel 1275 du 27 septembre 2022 portant sur le mécanisme «Un diplôme… une start-up», qui permet d’orienter les étudiants vers les incubateurs de projets universitaires, de façon à ce que n’importe quel projet de fin d’études soit valorisé, par la création d’une start-up ou par un brevet d’invention.»
Pour le Dr Azizi, cette transformation palpable de l’écosystème découle du fait que l’intérêt porté au domaine des start-up n’émane pas d’un ministère, mais du sommet de la pyramide.

I. B.

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