Déportés algériens : Une gerbe de fleurs déposée à leur mémoire

Ph. : T. Rouabah
Ph. : T. Rouabah

Peu avant le début de la conférence, les participants se sont recueillis devant la stèle érigée à la mémoire des déportés algériens, située en face de l’hôtel Es-Safir, à Alger, et ont déposé une gerbe de fleur, en présence de nombreuses personnalités, à l’instar de l’ancien président de l’Assemblée nationale populaire (APN), Karim Younès, visiblement très ému par le rassemblement.
S’exprimant à cette occasion, le président de l'association Machaâl Echahid, Mohamed Abad, a rappelé que cette fresque murale a été inaugurée, en juillet 2021, par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la mémoire des Algériens exilés par l’occupation française en Nouvelle-Calédonie et en Guyane. Tandis que le réalisateur Saïd Oulmi a assuré que «ce geste permet de perpétuer l’âme de nos aïeuls qui sont morts, dans le silence, loin de la mère patrie». «Ces déportés ont subi un crime contre l’humanité et il faut dire que cette partie de notre mémoire était oubliée. Je me réjouis du fait que plusieurs années après la réalisation du documentaire, les descendants des déportés ont davantage consolidé leurs liens avec la patrie. Cette stèle constitue une reconnaissance franche pour les sacrifices consentis et une réconciliation avec l’histoire», a-t-il relevé.
Le secrétaire général du Conseil consultatif de l’Union du Maghreb arabe (UMA), Saïd Mokadem, a déclaré que cet événement est d’une forte charge symbolique. «L’hydre coloniale avait mis en place un plan diabolique, pour s’attaquer à la racine du mouvement de libération national. Dans sa folie, le colonisateur a imposé la mort, la déportation et la politique de la terre brulée. L’inauguration de cette stèle par le chef de l’État est une preuve supplémentaire que l’Algérie demeure fidèle à la sauvegarde de la mémoire de nos glorieux martyrs», a-t-il affirmé.

S. K.

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