
Un véritable développement du secteur du tourisme comme vecteur de productivité, de création de richesse et de postes d’emploi n’est pas un choix, mais un impératif, dans la nouvelle approche de relance socio-économique. Il s’agit de valoriser tout un potentiel de croissance avec ce qu’il sous-tend comme gisements de valeur ajoutée pour l’économie du pays. L’Algérie qui s’est engagée dans une démarche pour l’exploitation d’autres ressources alternatives aux hydrocarbures, et la diversification des sources de son développement, dispose d’atouts majeurs dans ce secteur vital pour prétendre à une réelle industrie du tourisme dans les prochaines années. Avec un littoral de plus de 1.200 kilomètres, d’innombrables sources thermales, des étendues de forêts, sans oublier l’immensité de notre Sahara, avec ses ergs, ses oasis et ses parcs naturels, on ne peut qu’admettre que l’Algérie dispose, grâce à ses atouts naturels, des instruments de sa politique avec l’un des meilleurs potentiels touristiques reconnus dans le monde. Une feuille de route fixant les grandes orientations, sur la base d’approche territoriale, avec des actions ciblées et structurées, conçue sur la base des spécificités de chaque région, à même de contribuer à ressusciter un patrimoine, riche et diversifié, stimuler les capacités du secteur, et lui donner ainsi l’opportunité d’assumer son rôle, dans l’équation économique et sociale, en tant qu’outil de croissance, de développement durable. Un objectif ambitieux qui requiert, en conséquence, des préalables, notamment, un assainissement du foncier touristique, des infrastructures aux normes requises, des investissements nouveaux, nationaux et étrangers, dans les différents métiers et activités touristiques, mais aussi, des moyens financiers adéquats.
Dans ce contexte, la création du Fonds de garantie des crédits aux projets touristiques des petites et moyennes entreprises, le renforcement de la formation en vue de promouvoir le tourisme et l’artisanat, l’accompagnement des professionnels du secteur et le soutien des initiatives d’extension des activités, à travers la création de micro-entreprises et de start-up, ainsi que, la sauvegarde des métiers et activités menacées de disparition, entre autres actions proposées par les pouvoirs publics, dans le cadre d’un plan d’action pour la relance de l’activité touristique, témoignent de cette volonté de réhabiliter le tourisme en tant que secteur de soutien à la dynamique globale de croissance et, en tant qu’outil de productivité, créateur de richesse et d’emplois, avait insisté le chef de l’Etat.
D. Akila