Commémoration du 67e anniversaire de la grève des 8 jours - Rebiga : «La base de la victoire est l’unification du peuple algérien»
À l'occasion de la commémoration de la grève des huit jours du 28 au 4 février 1957, sous le thème «Fidèle aux martyrs», le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua, a souligné l'importance de cet événement historique qui constitue une occasion de rappeler les gloires immortelles et l'héroïsme du peuple algérien contre le colonialisme, un événement qui a prouvé la solidarité et la cohésion des Algériens.
Le ministre a mis en avant l'engagement et la solidarité entre les différentes couches de la population pendant la grève, un «modèle et une page pionnière dans la lutte pacifique de la révolution algérienne». Rebigua a souligné que la planification de la grève était considérée comme une vraie victoire.
Dans le même contexte, Rebigua a relevé que le peuple algérien avait un seul objectif : la libération du pays, rappelant que toutes les expériences des confrontations précédentes avec le colonialisme français ont prouvé que la base de la victoire est l'unification du peuple. Dès le déclenchement de la Révolution, le colonialisme a tenté de déformer la réalité de la situation et sa propagande tendancieuse n'a cessé de décrire les courageux moudjahidine comme des hors-la-loi dont le but était de créer le chaos. «La grève des huit jours a constitué une étape décisive pour prouver au monde entier la volonté des Algériens de briser les chaînes du colonialisme.
Cette grève a montré la force organisationnelle et la coordination étroite qui ont caractérisé la direction de la révolution de libération. La victoire du peuple algérien était due au fait qu'il a puisé dans la profonde réserve de force, de patience et d'autonomie de la nation.»
Il a rappelé que cet événement visait à inscrire la question algérienne dans le cadre du droit des peuples à l'autodétermination à la demande du bloc arabo-asiatique et à contrecarrer les projets du colonisateur d'isoler le peuple de sa révolution. M. Rebigua a fait savoir que la grève a suscité plusieurs autres réactions internationales, notamment le discours prononcé par le sénateur John Kennedy le 2 juillet 1957 devant le Sénat américain, dans lequel il a franchement affiché sa position en faveur de l'indépendance de l'Algérie, critiquant vivement les pratiques du colonialisme français et la politique américaine, soulignant que l'indépendance des Algériens était inévitable. Il a rappelé que ce soutien était un nouveau départ pour la marée révolutionnaire et une bouffée d'énergie supplémentaire pour nos révolutionnaires.
Il a appelé les nouvelles générations à suivre les leçons pour construire une nouvelle Algérie sur des bases solides fondées sur les valeurs de notre glorieuse mémoire. De son côté, M. Djaber Bensedira a souligné qu'il faut préserver notre mémoire, notamment chez les commerçants et les opérateurs économiques qui ont contribué énormément à la guerre de libération.
Le conférencier a fait savoir que l'objectif est de valoriser les compétences des jeunes et a salué les efforts consentis par l'Etat afin de préserver notre mémoire.
Le président de la République a effectué, jeudi, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béchar, où il a procédé au lancement, à l’inspection et à l’inauguration de plusieurs projets socio-économiques stratégiques, reflétant la volonté de l’État de réaliser un développement intégré dans le sud du pays.