Colloque international sur l’histoire révolutionnaire commune, Alger - pékin : le sens de la solidarité

Ph.: Ikessouléne
Ph.: Ikessouléne

Le musée national du Moudjahid a abrité, hier, un colloque international sur le thème «Algérie-Chine : Une histoire révolutionnaire commune et un avenir prospère».

Un évènement organisé par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit, en étroite collaboration avec l’ambassade de la République populaire de Chine en Algérie. Dans son allocution de bienvenue, le directeur du musée national du Moudjahid, Hassan Maghdouri, a indiqué que ce type d’événement vise à consolider davantage les liens qui lient nos deux peuples. « Cette relation est enracinée dans l’histoire et dans le combat commun d’Alger et de Pékin contre le colonialisme et pour un avenir prospère.» Prenant la parole, à cette occasion, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé que la thématique de l’histoire révolutionnaire commune entre l’Algérie et la Chine est un sujet hautement symbolique. « Les deux nations ont comme dénominateur commun la lutte implacable contre le colonialisme et l’impérialisme. Ce qui lie Alger à Pékin, ce n’est pas qu’une relation dense et féconde, mais une mémoire militante commune de lutte au profit de la paix, de la justice et en soutien aux peuples luttant pour leur liberté », a-t-il fait savoir, avant d’ajouter que ce colloque coïncide avec le 63e anniversaire de la fête de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale. « La mémoire nationale algérienne n’oubliera jamais, je dis bien jamais, la position de la Chine en soutien avec notre glorieuse Révolution. Pékin a été la première capitale non arabe à reconnaître, en 1958, le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA)», a-t-il soutenu, avant d’affirmer que pour les deux géants, de l’Afrique et de l’Asie, la mémoire n’est pas qu’une question de préservation, mais de responsabilité pour le présent et le futur. « Nul doute que l’avenir partagé entre l’Algérie et la Chine sera prometteur sous la conduite des deux Présidents, Abdelmadjid Tebboune et Xi Jinping », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris de la salle, avant de conclure en rappelant que son département est disposé à renforcer son partenariat avec la Chine dans les domaines de la mémoire, via des jumelages, des programmes d’échanges et des sessions de formations. De son côté, l’ambassadeur de Chine en Algérie, Dong Guangli, a déclaré, d’emblée, que cette année coïncide avec le 80e anniversaire de la victoire de la résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et le fascisme, ainsi que le 63e anniversaire de la fête de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale. « C’est dans ce contexte que nous nous sommes réunis aujourd’hui. Nous venons d’écouter nos deux hymnes nationaux qui mettent en lumière nos valeurs communes de lutte contre le colonialisme et l’hégémonisme.» L’Algérie et la Chine, poursuit-il, sont animées par une volonté inébranlable à faire préserver les indépendances et souverainetés nationales. « La lutte contre le colonialisme japonais a été l’une des plus longues et des plus coûteuses dans l’histoire. L’Algérie est, pour sa part, le premier pays africain à obtenir son indépendance par la lutte armée. Un combat exemplaire, héroïque, courageux et tenace face à un redoutable ennemi. Une amitié révolutionnaire lie Alger et Pékin », a souligné l’ambassadeur avec beaucoup d’émotions, avant de noter que lors de sa visite de La Casbah d’Alger, il a été impressionné de découvrir ce lieu emblématique du combat libérateur du peuple algérien. « Hommes, femmes et enfants ont infligé de lourdes pertes au colonisateur. De nombreux universitaires sont intervenus, pour revenir, avec de plus amples détails, sur les dénominateurs communs entre les combats libérateurs des peuples algérien et chinois, leur rapport central à la mémoire, ainsi que la coopération bilatérale actuelle multiforme et imprégnée par la lutte contre toutes formes de domination et en soutien aux peuples opprimés », a-t-on conclu.

S. K.

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