
Ultime étape des travaux du 11e congrès du FLN, la tenue de la première session ordinaire de son comité central élu durant ses assises et dont les 531 nouveaux membres ont plébiscité, à l'unanimité, le militant et cadre du parti, Abdelkrim Benmbarek, au poste de nouveau SG du parti pour les cinq ans à venir. Dans sa première déclaration en qualité de nouveau SG du FLN, Benmbarek, tout en remerciant les membres du comité central pour la confiance placée en sa personne, a mis en relief le fait que les assisses du congrès du FLN «sont intervenues dans un contexte où l'Algérie a réalisé des avancées notables dans le cadre de la mise en œuvre du processus de réformes initié conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Des réformes dont les plus en vue, dit-il, «ont porté sur la révision de la Constitution, fruit de la vision rénovée pour l'édification des institutions de l'État en valorisant, d'une part, la représentation de la jeunesse et de la femme en leur sein, et en accentuant, d'autre part, les efforts pour la moralisation de la vie publique et la lutte contre la corruption». Estimant que «la cohésion des rangs est plus que nécessaire» pour relever les défis actuels et à venir, Benmbarek a appelé, dans ce cadre, les militants du FLN «à faire front autour de la direction politique du pays, de son institution militaire, l'héroïque ANP digne héritière de l'ALN qui est notre fierté nationale». Et d'ajouter : «Nous valorisons en tant que parti le programme du président de la République que nous soutenons sans réserve pour la consécration de ces objectifs autant au plan de l'édification d'une économie forte et diversifiée, de consolidation des acquis sociaux, et de retour très distingué de notre diplomatie à l'international». Le nouveau SG du FLN a dénoncé par ailleurs les massacres collectifs qu'exécute l'entité sioniste sur la population de Ghaza ,au vu et au su, dit-il, des organisations internationales qui se confinent dans un silence assourdissant. «Le FLN, qui est fidèle à la Déclaration de novembre 1954, demeure aussi attaché aux principes immuables de la diplomatie algérienne, à savoir la défense des causes justes à leur tête les causes palestinienne et sahraouie, le respect de la souveraineté des États et le refus d'ingérence», a-t-il affirmé. A noter que les travaux de la réunion du comité central se sont tenus en présence du ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi et du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Badari.
Karim Aoudia