«L'Algérie et la Tunisie œuvrent à relier leurs réseaux ferroviaires respectifs, et le projet de liaison ferroviaire entre les deux pays demeure tributaire de la compatibilité des infrastructures des deux pays», a déclaré le ministre des Travaux publics, et ministre des Transports par intérim.
Farouk Chiali a précisé que la concrétisation de ce projet reste liée à la correspondance des infrastructures de base utilisées par les sociétés de transport ferroviaire de l’Algérie et de la Tunisie. «La réouverture de la ligne ferroviaire entre Alger et Tunis était prévue le 2 mai 2017. Quelques jours plus tard, la SNTF avait indiqué que la réouverture de cette ligne avait été reportée à une date ultérieure, pour des raisons techniques», a-t-il rappelé, affirmant que plusieurs projets ont été réalisés ou relancés au niveau des wilayas frontalières, dans le cadre des programmes publics visant à améliorer les services et à assurer les moyens de transport des citoyens. Le ministre a évoqué la réalisation de projets de développement du réseau ferroviaire national liant Alger et Tébessa, en vue de réduire la durée des voyages, notamment à travers l'augmentation de la vitesse des trains, et la protection et la sécurisation de la ligne ferroviaire.
Il a rappelé que depuis novembre 2019, trois voyages sont programmés par semaine pour la ligne Tébessa-Alger avec des rames disposant de «toutes les conditions» de confort afin d'assurer un «meilleur service». «Une ligne ferroviaire de 165 km liant Tébessa-Aïn M'lila a été réalisée et elle est actuellement en service», a-t-il ajouté.
Concernant l'ouverture d'une desserte aérienne reliant l'aéroport de Tébessa à la Turquie, Chiali a confié la réalisation d'une étude ayant prouvé l'infructuosité du projet, d'autant que la demande pour cette desserte ne représente que 0,5% de l'ensemble des demandes enregistrées à travers Air Algérie dans cette wilaya.
T. K.
