Alors que plusieurs régions du pays commencent à ressentir une nette amélioration dans l’approvisionnement en eau potable, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a tenu à réaffirmer son engagement fort pour garantir la sécurité hydrique.
«Aucun algérien ne sera laissé sans eau, même si cela nécessite de recourir à des moyens exceptionnels, en attendant les solutions définitives», a notamment déclaré à ce sujet le président de la République, ajoutant qu’il s’agira «d’assurer, au moins, un approvisionnement en eau potable 10 à 11 heures par jour». L’autre remarque importante à retenir est que face à une pluviométrie insuffisante dans notre pays et aux risques croissants de stress hydrique, «une étude sera prochainement lancée en vue de réaliser cinq à six nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer dans plusieurs wilayas du pays», a annoncé le président de la République. Ces projets viendront ainsi renforcer le dispositif déjà amorcé avec la mise en service de cinq grandes stations ayant permis de stabiliser la situation dans plusieurs régions. A ce propos, le président Tebboune a mis l’accent sur l’importance d’anticiper les effets du changement climatique. «Les wilayas concernées par ces nouveaux projets de dessalement seront dévoilées lors d’un prochain conseil des ministres», a-t-il précisé. Il faut dire que cette annonce vient ainsi renforcer un sentiment de soulagement auprès des citoyens qui constatent déjà les effets positifs des efforts consentis ces dernières années par les pouvoirs publics en matière de gestion de l’eau potable. Pour faire face au stress hydrique croissant, l'État a, en effet, mis en place des solutions innovantes en conduisant des projets ambitieux ayant pour objectif de sécuriser l'accès à l'eau potable pour la population. La moyenne du taux de remplissage de nos barrages ne dépassant pas en général les 49%, les stations de dessalement sont par conséquent d’un grand apport pour la garantie d’un meilleur approvisionnement en eau potable, notamment en période de sécheresse et de saison estivale. On le constate sur le terrain, aujourd’hui : Progressivement mais sûrement, l’AEP s’améliore et ce, sachant qu’il s’agit de l’un des engagements du président de la République qui a fait de l’approvisionnement en eau potable, une des priorités du gouvernement. Et il y a lieu de mettre en avant dans ce sillage que ces progrès significatifs enregistrés dans des délais appréciables en matière de dessalement, avec cinq grands projets réalisés, s’inscrivent dans le cadre des efforts soutenus et continus de l’Etat aux fins de garantir une autonomie durable face aux défis du changement climatique et à la raréfaction des ressources en eau douce.
S. G.
