Blé destiné à la fabrication des pâtes alimentaires : La suppression de la subvention reportée

L’application du décret exécutif relatif à la suspension des subventions applicables aux semoules de blé dur destiné à la production de pâtes alimentaires et celui portant fixation des prix de distribution des farines et des pains est reportée à une date ultérieure.
Cette mesure tend, en fait, à assurer le plein succès au programme mis en place par les pouvoirs publics en matière d'encadrement de la production et de distribution des produits subventionnés. C’est ce qui ressort du communiqué rendu public, hier, par les services du ministère du Commerce.
Il convient de signaler, dans ce même contexte, que les décrets exécutifs 20-241 et 20-242, modifiant et complétant le décret exécutif portant fixation des prix aux différents stades de la distribution des farines et des pains et celui modifiant et complétant le décret exécutif de décembre 2007 fixant les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur, avaient été publiés au Journal officiel du 2 septembre 2020.
Le premier texte fixe les prix aux différents stades de la distribution des farines et des pains en maintenant le prix de cession au consommateur du kilogramme de farine ordinaire à 27.50 DA, et celui de cession aux boulangers à 2.000 DA le quintal. «Les quantités de blé tendre destinées aux autres types de farines sont cédées par l’OAIC aux minoteries par référence à leur prix non subventionné», stipule l’article 9 bis du décret 20-241.
Pour ce qui est du deuxième décret, ce dernier, en fait, fixe «les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur». En vertu des dispositions de ce texte, «le prix de la semoule destinée aux ménages ne changera pas.
Il reste, par voie de conséquence, fixé à 38.5 DA et à 42.5 DA le kilogramme, pour la semoule ordinaire et extra». Selon le même texte, qui plafonne les prix à la production et aux différents stades de la distribution des semoules de blé dur, le différentiel entre le prix de revient réel, toutes charges et taxes comprises, du blé dur destiné à la production des semoules courantes et des semoules extra pour le consommateur et le prix entrée semoulerie fixé est pris en charge par l’État.
Il est précisé également que «le blé dur destiné à la production des pâtes, couscous et autres dérivés est cédé par l’OAIC aux semouleries au prix non subventionné».
Soraya Guemmouri

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