Avant-projet de loi sur le mouvement associatif : Une réponse aux attentes de la société civile

  • Notre pays compte près de 120.000 associations et organisations, dont 1.800 nationales

L’ancienne loi relative au mouvement associatif sera désormais élevée au rang de loi organique. Ce rehaussement de l’ancien texte en loi organique reflète, en fait, toute l'importance accordée au mouvement associatif et à son rôle dans la société.

Aujourd’hui, et plus que jamais, les associations sont appelées à contribuer pleinement dans cet effort visant à la ‘‘cimentation’’ de l’unité et de la cohésion nationales et à la consolidation du tissu social. Aussi et comme souligné, à maintes occasions, par les membres actifs de la société civile, l'avant-projet de loi organique relative aux associations a pour objectif principal de contribuer au développement et à la promotion de l’action des associations. Il facilite, par conséquent, au mouvement associatif l’exercice de son rôle dans les conditions idoines pour participer au développement de la société et la mobilisation des citoyens en vue d’assumer amplement leur rôle dans la dynamique du développement que connaît le pays. 
Il faut dire que le texte de loi qui traduit la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d'accorder une place importante au mouvement associatif et de renforcer son rôle sur la scène nationale, vient aussi répondre aux dispositions de la Constitution de 2020. Il est clair qu’il va répondre, également et de manière très efficiente, aux attentes du mouvement associatif, à plusieurs niveaux. Il faut bien comprendre que le texte propose, entre autres, de «nouveaux mécanismes à même de renforcer le rôle du mouvement associatif et de faciliter son travail». 
En somme, nous sommes devant un projet de loi organique qui comprendra plusieurs réformes à même de permettre d’«assouplir» les procédures de constitution d'associations. Fini, la pile de paperasse exigée pour la création des associations. Tout se fera désormais vite et bien et, surtout, de manière très efficace. 
Il est à signaler, d’autre part, que ce projet de texte de loi prévoit en outre un certain nombre de dispositions intéressant notamment le rôle et les missions des associations, ainsi que leurs relations avec les différentes instances, en sus des axes ayant trait aux type et forme d'associations, comme mis en relief par le président de l’Observatoire national de la société civile, Abderrahmane Hamzaoui. Il nous est clairement expliqué que ce projet de la loi organique - qui fixe les conditions et modalités de création des associations, leurs droits et obligations ainsi que leur fonctionnement et gestion – vise à apporter davantage de précision, de clarté et de souplesse dans la mise en œuvre de ses dispositions, de même qu’il vise à mettre en place les mécanismes d'un mouvement associatif tout à la fois «actif» et «efficace» au sein de la société.
Remarque importante à retenir : notre pays compte près de 120.000 associations et organisations dont 1.800 nationales, un chiffre qui va certainement s’accroître davantage au vu de la priorité qui est aujourd’hui accordée à l'encadrement de la société et au rôle de la société civile dans le développement économique.
Aujourd’hui, il est attendu que les associations gagnent aussi en qualité, à travers un meilleur dynamisme de l’action associative sur le terrain ainsi qu’une forte implication dans le développement national aux niveaux culturel, économique, social et dans bien d’autres domaines d’activités.
 
Soraya Guemmouri

 

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