Avant-projet de LF-2026 et stratégie du développement des micro-entreprises : deux dossiers majeurs sur la table du gouvernement

Le gouvernement a aussi entendu une communication sur les résultats de la 4e édition de la foire commerciale intra-africaine IATF et les mécanismes de suivi.

Le Premier ministre, M. Sifi Ghrieb, a présidé, hier, une réunion du gouvernement, consacrée à l'examen de l'avant-projet de loi de finances (APLF)-2026, au suivi des résultats de l'IATF, ainsi qu'à la numérisation des transactions et au développement des micro-entreprises, selon un communiqué des services du Premier ministre. Il convient de noter que le projet de loi de finances est porté par l’ambition d’instaurer une culture de la performance dans l’orientation et la gestion des finances publiques. Le projet de loi sera présenté bientôt en Conseil des ministres, pour adoption et, juste après, il sera soumis au débat parlementaire, qui va bientôt reprendre. Les prérogatives du Parlement en matière financière et budgétaire ne sont pas aussi réduites que ne le laisserait supposer une opinion très répandue. L'examen de la loi de finances est un moment fort du débat budgétaire. Il est tout à fait clair que l'actuel gouvernement va promouvoir une logique d'efficacité des institutions du pays, pour mener à bon port les réformes économiques. Le projet de loi est censé expliciter les hypothèses sur lesquelles repose la prochaine loi de finances, les objectifs de la politique gouvernementale, ses contraintes et ses choix.

Si, dans le passé, la logique tacite est en faveur de l'augmentation de la dépense, avec l'actuel gouvernement, tout porte à croire que c'est l'appréciation de l'efficacité de la dépense qui va l'emporter, surtout qu'il affiche clairement l'ambition d’améliorer l’efficacité de la dépense publique, en veillant davantage à l’application rigoureuse des règles de la transparence qui suscite l’intérêt. Le gouvernement a également examiné un avant-projet de loi fixant les règles générales relatives aux services de confiance pour les transactions électroniques et à l’identification électronique. Ce projet de texte vise à mettre en place un cadre national unifié et modernisé de certification et de signature électronique, lequel permettra d’instaurer un environnement numérique de confiance, favorisant, ainsi, le développement et l’utilisation sécurisés des services numériques.

Par ailleurs, le gouvernement a entendu une communication sur les résultats de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine IATF et les mécanismes de suivi. À cette occasion, il a été mis en exergue les efforts consentis par l’État pour la réussite de cette édition, considérée comme un succès total pour tout le continent africain, eu égard, notamment, au nombre de contrats signés, ayant surpassé toutes les attentes, et le nombre record de visiteurs en présentiel et à distance.

Aussi, le gouvernement a examiné une série de mesures qui doivent être mises en place, afin d’assurer la poursuite de cette dynamique, dans l’objectif de contribuer à l’intégration économique et commerciale continentales. Enfin, le gouvernement a entendu une communication sur la feuille de route pour le développement des micro-entreprises, à travers les dispositifs d’aide de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) et l'Agence nationale de gestion du micro-crédit (ANGEM). Cette feuille de route vise à renforcer l’inclusion financière et à développer des emplois durables, en facilitant l’intégration des micro-entreprises dans les chaînes de valeurs et en leur proposant des financements adaptés.

Synthèse Farid B./APS

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