Algérie-Banque mondiale : le partenariat s’intensifie

Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, recevant  le vice-président de la Banque Mondiale en charge de la région MENA
Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, recevant le vice-président de la Banque Mondiale en charge de la région MENA
  • La coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale est appelée à se renforcer davantage.

Le ministre d’État, ministre des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, hier, le vice-président de la Banque mondiale pour la région Proche-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan, Ousmane Dione. Cette rencontre a constitué une occasion de discuter des perspectives du renforcement de la coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale, surtout dans ses aspects techniques, de financement, d’échange d’expertises et de soutien aux projets stratégiques liés au développement des secteurs des hydrocarbures et des mines.

Au cours de cette rencontre, qui s’est déroulée au siège du ministère en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre des Hydrocarbures et des Mines, chargée des Mines, Karima Bakir Tafer, et de cadres du ministère, les deux parties ont évoqué les possibilités de l’extension de la coopération dans les secteurs prioritaires, à l’instar des projets de développement des industries pétrolières, gazières et pétrochimiques et de soutien aux efforts nationaux, pour réduire les émanations et l’empreinte carbone, notamment avec le groupe Sonatrach, ainsi que l’accompagnement des grands projets structurels dans le secteur minier, en particulier ceux en liaison avec le phosphate, la production d’engrais et la transformation et le transport des minerais localement, notamment par voie ferroviaire. Dans cette perspective, le ministre d’État a présenté un exposé exhaustif sur les orientations de la politique énergétique algérienne et les programmes de développement du secteur, y compris le renforcement des infrastructures des hydrocarbures, le développement de l’hydrogène et la promotion de l’exploitation optimale des ressources minières.
Il a également mis en lumière le programme national de dessalement de l’eau de mer, ainsi que le rôle du secteur dans la satisfaction des besoins du marché national en produits pétroliers et la fourniture des matières premières pour les industries de transformation.

Dans ce contexte, le ministre d’État a souligné la contribution de l’Algérie au soutien de la sécurité énergétique aux niveaux régional et international, grâce à la fiabilité de ses exportations en hydrocarbures et ses programmes visant l’augmentation de ses capacités de production, le développement des industries pétrochimiques et le renforcement des techniques de récupération des ressources et de réduction des émanations et de captage du carbone.

Concernant le secteur minier, le ministre d’État a exposé le processus de développement des grands projets en cours, à l’instar du projet de fer de Gara-Djebilet et les projets d’exploitation et de transformation du phosphate et de production des engrais phosphatiques, ainsi que le projet d’exploitation du zinc et du plomb, soulignant que ces initiatives permettront de fournir des matières premières pour les industries locales et de renforcer la valeur ajoutée nationale, en sus de l’exploitation des minerais stratégiques, en particulier ceux en lien avec l’industrie et le stockage des énergies renouvelables.

De son côté, M. Dione a salué la dynamique positive que connaissent les secteurs des hydrocarbures et des mines en Algérie, affirmant la disponibilité de la Banque mondiale pour renforcer la coopération et soutenir l’accompagnement financier et technologique des projets prioritaires, en particulier ceux en lien avec les industries pétrolières, gazières et pétrochimiques, ainsi qu’avec le développement de l’activité minière et la valorisation et le transport des matières premières, notamment par voie ferroviaire, de manière à concrétiser le développement économique durable et la création de postes d’emploi.

La Banque mondiale, à travers son vice-président compétent sur la zone géographique où est située l’Algérie, confirme sa confiance dans les capacités de développement économique du pays, en témoigne son soutien déclaré, y compris sur le plan financier, aux grands projets économiques déjà lancés ou en voie de lancement.

F. A.

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