Le 4e régiment motorisé d’intervention Chahid Arbadji-Abderrahmane du commandement de la Garde républicaine est une unité d’élite de l’ANP qui veille à la préservation de la souveraineté nationale et assure le maintien de l’ordre. La Garde républicaine ne compend pas uniquement une troupe musicale, des unités montantes ou celle chargée des cérémonies présidentielles, des escortes, parades et autres missions protocolaires. Force armée polyvalente, le 4e Régiment motorisé d’intervention est une force d’élite et l’une des composantes du commandement de la Garde républicaine. Une visite guidée par la direction de la communication, de l’information et de l’orientation (DCIO) de l’état-major de l’ANP a été organisée au profit des représentants des médias qui ont fait pour la plupart une «découverte». Cette rencontre avec ce corps d’élite, nous a offert l’opportunité de découvrir d’autres facettes de cette unité opérationnelle, ses missions ainsi que les moyens et les équipements d’intervention dont elle dispose. Le commandant de ce Régiment, le colonel Abdelhak Bahria, a souligné que «cette visite s’inscrit dans le cadre du plan de communication du haut commandement de l’ANP qui vise à mettre en exergue l’image honorable de l’ANP à travers les réalisations accomplies dans le cadre du programme de développement et de modernisation de la Garde républicaine», dit-il. Le haut commandement de l’ANP accorde un intérêt à la formation de personnels qualifiés, à la modernisation des infrastructures et à l’acquisition de matériels sophistiqués», a-t-il ajouté. L’officier supérieur a mis en avant la relation entre l’institution militaire et les différents médias, pour la préservation des intérêts suprêmes du pays, la valorisation des acquis nationaux et la défense nationale ainsi que la riposte contre tous les complots qui ciblent notre pays et l’unification des efforts pour le renforcement du front national afin de protéger les intérêts nationaux et sécuriser la défense nationale», a-t-il insisté. De son côté, le chef de la cellule communication auprès de ce Régiment, le colonel Lamine Gharbi, a indiqué que «ces visites guidées visent à créer des canaux de communication plus efficaces et présenter l’image réelle de l’ANP, ce qui contribue à la consolidation de la cohésion nationale et l’ancrage de l’esprit de solidarité entre le peuple et son armée». « L’objectif est de maintenir la disponibilité totale afin d’intervenir efficacement en cas d’incident majeur et de protéger les institutions souveraines de l’Etat», a assuré le colonel Bahria. La formation n’est pas seulement théorique, elle est aussi pratique et se déroule sur des champs de tir et des simulateurs de tir et de conduite. «Ces simulateurs placent l’élément dans le réel. Les simulateurs d’entraînement visent également à renforcer l’aptitude au combat des éléments à manipuler les équipements dans les différentes conditions et positions. Ces simulateurs en tant qu’outil pédagogique permettent de préserver le matériel», précise l’un des formateurs. Une force hautement armée Afin de mieux exécuter les missions qui lui sont assignées, notamment dans le domaine de la lutte contre les résidus du terrorisme et les grandes menaces, le 4e Régiment dispose de diverses armes et matériels de lutte. Il s’agit, entre autres, de GLOCK 17. «C’est une arme destinée à l’élite. Elle est utilisée aussi par le FBI. D’une capacité de 17 balles, elle n’est pas affectée par les conditions météorologiques et l’eau», précise le formateur en armes. Cette unité d’intervention dispose aussi d’armes lourdes à l’instar du FM, RPG, Othech522, M 07, ASI 4.5 et du mortier qui a une capacité de lancement de 30 bombes par minute dans des grottes, des oueds étroits et des falaises. L’unité est dotée aussi du SPG 09, un canon d’un calibre de 73 mm anti-char ainsi que de mitrailleuses qui ciblent des drones et des hélicoptères. Le 4e Régiment compte aussi des snipers. «Ils sont sélectionnés selon des critères rigoureux et le candidat doit assurer un tir réussi de 10/10», a indiqué le formateur. De même, l’unité est dotée de matériel de combat très développé made in Algeria (production nationale) à l’instar des appareils de transmissions FX 302 et des véhicules blindés Nemr 2 de fabrication militaire nationale. «Sa résistance au combat est très grande. Il est sécurisé par des couches en céramique. Il est mieux protégé, anti-balles et résiste même au TNT et aux explosifs», explique encore le colonel Bahria. A l’occasion, un exercice tactique intitulé «la section à l’assaut d’un immeuble» a été exécuté avec succès, portant sur la protection d’un bâtiment contre une attaque terroriste et la neutralisation des terroristes. Escalade, encerclement, embuscade, arrestation, les éléments de l’unité ont fait preuve d’une maîtrise remarquable. Aussi les démonstrations sans arme de «gueuksoul», judo, taekwondo, de parcours de combat, ont mis en exergue les hautes aptitudes et capacités de combat dont font preuve les éléments de cette unité. «Chose qui met en évidence la disponibilité physique et psychologique atteinte par les éléments de la Garde républicaine», assure-t-on sur place. Les images de cette journée ne font que renforcer notre fierté en notre armée et à ses éléments d’élite.
Neila Benrahal
Prévention et lutte contre la délinquance juvénile La Gendarmerie nationale tient un séminaire national :
Le général, chef d’état-major de la Gendarmerie nationale (GN) a présidé, hier à Alger, l’ouverture des travaux d’un séminaire national sur «La prévention et la lutte contre la délinquance juvénile», visant à renforcer la coopération entre les différents acteurs afin de lutter contre ce phénomène, a indiqué un communiqué du haut commandement de la GN. L’ouverture des travaux de ce séminaire, tenue au siège du commandement de la Gendarmerie nationale, s’est déroulée en présence de la Déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, d’officiers et de cadres relevant du ministère de la Défense nationale, de représentants des ministères de la Justice, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de la Formation et de l’Enseignement professionnels et de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Ont pris part également le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), des représentants de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et des professeurs universitaires spécialisés dans le domaine de la prévention contre les délits. Les travaux de ce séminaire visent à «présenter le phénomène sur les plans théorique et juridique, outre le renforcement des moyens de coopération entre les différents organismes nationaux activant dans ce domaine, et ce, en vue de la lutte et la prévention contre toute forme de délinquance juvénile, notamment à travers la coordination des méthodes de lutte entre les secteurs concernés et la formulation de recommandations efficaces permettant d’assurer la protection des enfants».
