
Après les premières compétitions de Badminton qui ont débuté dimanche sur les installations de la salle flambant neuve Mokhtar Arribi de Aïn Arnet, c’était lundi aux jeunes nageuses et nageurs africains d’investir les bassin de la piscine olympique et d’entamer les séries dans un climat de joie intense et une admirable symbiose africaine, marquée par des chants de tous les pays participants qui n’hésitaient pas à brandir les emblèmes de leur pays et pousser leurs jeunes représentants vers les qualifications et les premières médailles décernées également dans les compétions de Tai Kwando .
Dans cette somptueuse piscine olympique dotée de toutes les commodités et une organisation à la hauteur de l’événement, les tribunes où prenaient place les nombreux athlètes et dirigeants, les ambitions étaient partagées, pour les uns qui n’en sont pas à leur première, avides d’améliorer leurs performances en mettant à profit ces belles installations et pour d’autres, au delà du résultat, se connaître, échanger leurs adresses electroniques, se prendre en photos en brandissant leurs couleurs, le tout sur fond d’unité africaine qui animait déjà ces jeunes potaches. Du côté des Djiboutiens, visiblement heureux de se retrouver en Algérie, à écouter Mohamed, l’entraîneur qui se réjouit de «l’accueil qui nous a été réservé depuis notre arrivée en Algérie. Sur les structures d’hébergement et de restauration, tout est au top, également au niveau organisationnel et je pense que l’Algérie n’a jamais failli sur ce plan avec des infrastructures de haut niveau. Je voudrais en tant qu’Africain féliciter tous ceux quoi sont venus pour prendre part à de telles retrouvailles qui à mon sens sont très importantes pour l’avenir des générations à venir et surtout de l’avenir de l’Afrique que nous sommes en train d’édifier. En assurant le haut patronage des ces premiers Jeux africains scolaires, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, contribue sans conteste à la mise en place d’une Afrique forte et unie, donc toujours plus forts, toujours plus haut et toujours unis».
Dans cette formidable ambiance qui prévalait dans les tribunes, la présence libyenne ne passait pas inaperçue, marquée par le sourire constant et la joie de se retrouver en Algérie comme nous en fait état le dirigeant Aness Yousef el Abed qui souligne, que depuis la frontière jusqu’à notre arrivée sur les lieux d’hébergement, nous n’avons manqué de rien et je souhaiterai remercier nos frères algériens pour ce geste du cœur. Les compétitions se déroulent sur des infrastructures de haut niveau, c’est ce genre de retrouvailles qui permet de consolider les liens entre les pays arabes et africains et nous faut continuer à agir dans ce sens, sachant de surcroît que c’est du sport scolaire qu’émerge l’élite africaine de demain, celle des défis. Nous devons donc agir ensemble, la main dans la main pour construire l’Afrique à laquelle nous aspirons et promouvoir notre sport au rang qui lui est dû . Merci enfin à tous nos frères algériens qui nous accompagnent depuis notre arrivée».
F. Z.