
Le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) n'a été destinataire d'aucune correspondance émanant du Comité international paralympique (IPC), au sujet de la suspension pour «mauvaise gestion», en novembre dernier, du bureau exécutif de la Fédération algérienne handisport (FAH), a indiqué mardi le ministre Sid Ali Khaldi. «Je n'ai reçu aucune information ou correspondance de l'instance internationale à ce sujet», a affirmé Sid Ali Khaldi à la presse au sujet d'une prétendue saisine de l'IPC par l'ancien bureau de la FAH suspendu, et qui a été remplacé juste après par un directoire provisoire pour gérer les affaires courantes. La décision de suspension de l'ancien bureau, présidé par Mohamed Hachfa, a été prise «sur la base d'un rapport de l'inspection générale du MJS» et a été «accueillie favorablement par l'ensemble des athlètes de la FAH qui dispose aujourd'hui d'un directoire provisoire», a ajouté le ministre, en marge d'une activité consacrée à la jeunesse au complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger). L'instance fédérale a expliqué de son côté à l'APS qu'un des membres suspendus s'était plaint auprès de l'IPC qui s'est enquis pour sa part de la situation prévalant à la FAH dans une correspondance. Le MJS a désigné Noureddine Nemer à la tête du directoire de la FAH, installé en novembre suite à la suspension de Mohamed Hachefa et de son bureau exécutif pour «mauvaise gestion». Selon la décision du MJS, le directoire est chargé de «la gestion des affaires courantes et d'assurer la continuité des activités de la Fédération algérienne handisport pour le reste de la du rée de l'actuel mandat olympique». La suspension de Mohamed Hachefa et de son bureau fédéral intervient dans le cadre des visites de contrôle et d'inspection effectuées au niveau des différentes Fédérations nationales, en vue de la prochaine opération de renouvellement des instances sportives.