«Les Jeux scolaires africains nous permettent de travailler ensemble pour l’avenir du continent. L’objectif principal de cette manifestation sportive ne se limite pas uniquement à détecter les jeunes talents, à promouvoir le sport et l’union africaine, mais il s’agit aussi d’œuvrer, main dans la main, pour que l’Afrique puisse organiser prochainement le plus grand événement sportif de la planète, à savoir les Jeux olympiques en l’occurrence». C’est ce qu’a indiqué, à Annaba, le vice-président du comité de coordination des jeux des associations des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA), Joao Costa Alegre. S’exprimant à l’occasion d’une conférence de presse, tenue à la bibliothèque principale de la lecture publique, Slimane-Berkat (Annaba), l’intervenant a souligné l’apport de ces Jeux pour tout le continent africain, et ce, sur tous les plans. «Ce genre d’événements sportifs nous donnent la possibilité de former une élite africaine, capable de représenter dignement le continent dans les fora internationaux et dans plusieurs sports. Oui, l’Afrique regorge d’un énorme potentiel, en termes de jeunes qui peuvent vraiment gagner plus de médailles et écrire ainsi l’histoire de leurs pays respectifs en lettres d’or», s’est-il enthousiasmé. Et de poursuivre : «Les diverses compétitions que comprend cette première édition des JSA permettent aux jeunes africains de grandir et d’être en concurrence positive pour qu’ils soient forts et à la hauteur, durant les échéances internationales». En plus du volet sportif, Joao Costa Alegre a, par ailleurs, mis l’accent sur le caractère unificateur de ces Jeux. «Ensemble, nous sommes plus forts. Nous sommes appelés, par conséquent, à poursuivre le travail commun et à organiser davantage de pareilles compétitions sportives. Il est question, plus précisément, d’aider les jeunes africains à se développer de plus en plus, et à s’habituer aussi au climat des grands événements sportifs. C’est cette expérience et cette pratique qui nous permettront d’organiser les Jeux olympiques sur le sol africain», a expliqué le représentant de l’ACNOA, avant de saluer longuement l’engagement des autorités algériennes qui, selon lui, ont pris toute leur responsabilité, et ont pu, dans une courte période, soit 5 mois, mettre en place toutes les conditions nécessaires pour bien accueillir les athlètes et assurer la réussite de ces Jeux.
Z. D.
