Les éléments de la Sûreté nationale assurent depuis le début du mois béni un rythme très soutenu, sillonnant les artères de la cité pour veiller à la sécurité de la ville et des citoyens. Une activité multiforme sanctionnée par l’arrestation de délinquants, la saisie de marchandises avariées ou destinées à la spéculation et par des actions de proximité en direction des couches les plus démunies ou des gens de passage. Plus de 3.000 agents de l’ordre public ont été mobilisés en la circonstance pour encadrer les agglomérations et centres urbains en coordination parfaite avec la gendarmerie et la Protection civile. «Le dispositif mis en place au service du citoyen et à l’écoute de ses préoccupations est axé sur les contrôles des personnes suspectes. Par ailleurs, un tournoi en salle entre les différents services de la police a même été organisé», précise le responsable de la communication de la sûreté de wilaya, le commissaire Nasreddine Belabbes, qui a nous a conviés à visiter la deuxième sûreté urbaine après la rupture de jeûne implantée dans un quartier populaire. Quelques appels téléphoniques sont relevés aux environs de 18h30 pour attirer l’attention sur des individus suspects. Des instructions sont immédiatement données pour vérifier la véracité de ces informations et se déplacer parfois sur les lieux. A cette heure de la journée, la tension a baissé pour se préparer à la rupture du jeûne car la mobilisation est toujours de mise. Les messages radio transmis rassurent l’effectif en place pour au moins se détendre et déguster des dattes. Des citoyens des alentours ramènent à manger aux agents en signe de reconnaissance et de gratitude pour les efforts fournis pour la sérénité de la collectivité. L’heure de la relève avance graduellement pour enfin permettre à l’équipe de permanence de rejoindre le domicile familial et se détendre après une journée éprouvante. Mission accomplie
A. Bellaha